En cas de refus ou de contestation non valable de la part d’un débiteur qui ne veut pas régler sa dette, le créancier peut prélever son dû du patrimoine du débiteur. Mais il faut savoir que:
1- Il faut pour cela, obligatoirement appliquer les règles du droit commun sur les rapports entre les créanciers et les débiteurs.[1]
2- En cas de silence de la loi, si la récupération de la somme prêtée est source de Fitna (sédition) ou de corruption, il faudra absolument obtenir l’autorisation à un chef ou magistrat religieux ou à défaut à consulter une personne dont l’avis n’engendrera pas de Fitna. [2]
Par conséquent, si le remboursement de la dette se fait par un acte d’agression ou au recours à la force, ceci est interdit sans faire appel à un chef religieux et sans son approbation.[3]