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Ladite question a été posée auprès des bureaux des sources d’imitation et en voici la réponse :
Le bureau de l’honorable Ayatollah Khamenei (que sa vie soit prolongée) :
La malformation du fœtus n’est pas une autorisation à l’avortement du fœtus même avant que l’âme y soit introduite.
Le bureau de l’honorable Ayatollah Sistani (que sa vie soit prolongée) :
L’avortement du fœtus n’est pas licite même avant que l’âme y soit introduite. Toutefois, si le diagnostic effectué montre que l’existence du fœtus risque d’entrainer la mort de la mère, dans ce cas, l’avortement est autorisé avant l’introduction de l’âme. Même après l’introduction de l’âme qui au lieu, en effet, trois mois et demi après la grossesse, l’avortement n’est permis aucunement. La responsabilité revient à la personne qui procède à l’avortement. Toutefois, les parents peuvent renoncer à son prix du sang.
Le bureau de l’honorable Ayatollah Makarem Chirazi (que sa vie soit prolongée) :
L’avortement est interdit. Cependant, si le fœtus se trouve aux premières étapes et qu’il n’a pas pris encore la forme d’un être complet, et que son maintien dans un tel état ou sa malformation après naissance entraine, selon des personnes averties et engagées, d’énormes souffrances et difficultés, pour les parents, père et mère, dans ce cas, il est permis de mettre un terme à la grossesse et par précaution, ils doivent payer le prix du sang.
Le Bureau de l’honorable Ayatollah Safi Golpaygani (que sa vie soit prolongée) :
Partant de la question susmentionnée, l’avortement n’est pas permis et l’auteur de l’avortement est tenu de payer le prix du sang et du point de non-autorisation, il n’y pas de différence entre la période d’avant et d’après l’introduction de l’âme. Et si vous considérez que les tests médicaux aboutissent à l’avortement, ces tests aussi ne sont pas permis.
L’honorable Ayatollah Mahdi Hadavi Tehrani (que sa vie soit prolongée) :
L’avortement pour cause d’existence de syndrome de down n’est pas permis. Et si l’éventualité d’avortent en cas des tests médicaux est, du point de vue rationnel, forte, il n’est pas permis d’effectuer ces tests. La responsabilité d’avortement revient, premièrement, aux parents qui en donnent l’autorisation et deuxièmement au médecin qui effectue des tests. En cas d’avortement, le prix du sang est à la charge de la personne qui s’est livrée à l’avortement. Toutefois, les parents peuvent renoncer au prix du sang et le fait que l’autorisation des parents pour l’avortement soit considérée comme le renoncement au prix du sang, n’est pas injustifié.
Pour plus d’information, consultez :
- Indexe : l’avortement du fœtus avant l’introduction de l’âme, question n° 3734 (site : 4544)
- Indexe : L’Islam et la question de l’avortement, question n° 4514 (site : 4961).