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19886
étiquette
mains|Voile|Visage|Parures|limite du voile
Condensé de la question
Pourquoi c\'est juste en Iran que le voile intégrale est obligatoire?
Question
pourquoi c\'est uniquement en Iran que le port du voile intégrale est obligatoire excepté le visage, les mains et les pieds? Pourquoi ce n\'est pas le cas dans d\'autres pays islamiques? N\'est-ce pas les comme l\'Arabie Saoudite, l\'Egypte, la Turquie sont des états islamiques ?
Résumé de la réponse
Le voile dans l'accoutrement des femmes est une obligation islamique. Cette loi existait dans d'autres religions divines. Ses limites sont expliquées dans le coran et bien d'autres sources islamiques comme suit: Face à toute personne avec qui islamiquement elle n'entretient aucun line de rapprochement, la femme doit se couvrir et ne laisser apparaitre que les mains et les pieds. Donc l'instauration et la légalisation du voile n'a rien à voir avec les états islamiques ou non islamiques. C'est une affaire personnelle et privée dans la mesure où il concerne la vie privée des individus. Nul ne peut y intervenir à ce stade. Mais, à partir du moment elle se transforme en une question sociale, implique le droit des autres membres de la société, l'Etat et l'administration peuvent partir du principe de l'interdiction du blâmable et l'ordonnance du convenable pour insister sur le respect de cette règle morale et spirituelle dans la société. A cet effet, ils peuvent déterminer les sanctions pour ceux qui refuseraient de respecter cette loi car ne pas porter de voile est un outrage au symbole divin. En effet, la loi veut que tout acte interdit soit blâmable. Il relève donc de la responsabilité de tous les Etats et tous les systèmes islamiques de respecter scrupuleusement les préceptes de l'islam. Mais malheureusement, beaucoup d'Etats islamiques n'assument pas leurs responsabilités sur la question.
Réponse détaillée
Le voile et l'accoutrement des femmes font partie des préceptes de l'islam dont l'origine remonte jusqu'à d'autres religions divines. Le voile et l'accoutrement de la femme sont importants que le coran et divers hadiths précisent et expliquent ses limites. Dieu exalté soit-il ordonne ceci dans la Sourate Nour : " Dis aux croyantes de baisser leur regard (ne pas regarder avec volupté tout ce qui leur est illicite et pernicieux), garder leur continence et ne pas laisser paraitre leurs parures sauf ce qui est inévitable. (Dites-leurs) de rabattre leurs voiles sur leurs poitrines; de ne laisser paraitre leur parure qu'à leur mari, (et elles peuvent ne pas cacher leur parure à) leurs pères, leurs beaux pères, leur fils, les fils de leurs maris, leurs frères, les fils de leurs frères, les filles de leurs sœurs, les femmes, leurs servantes, les domestiques mâles impuissants (dépourvus de désir sensuelle), les garçons impubères qui ignorent tout des parties intimes des femmes. (Dites-leurs) de ne pas frapper les pieds pour faire mouvoir leurs formes cachées…"[1] La nécessité de couvrir toutes les parures et, la tête et le cou face à une série de personnes ressort clairement dans ce verset. Beaucoup pensent que le visage, les mains (partant du poignet vers les doigts) et les pieds (partant des chevilles vers les orteils) sont une exception en ce qui concerne le voile. Il existe également dans le verset des indices qui confirment cette exception:
a- L'exception sur les parures apparentes dans le verset si dessus (peu importe si parure dans ce cadre renvoie à la parure elle-même où l'endroit de ces parures) est une preuve évidente sur le fait qu'il n'est pas obligatoire de se couvrir le visage et les mains.
b- Le sens du verset ci-dessus sur le port d'un foulard (et du voile) sur le cou, c'est-à-dire couvrir toute la tête, le cou et la poitrine et laisser le visage est un autre indice qui confirme le fait que ces parties sont des exceptions.
Les documents historiques prouvent également que la Bouqua n'était pas quelque chose qui avait un aspect public dans les premiers temps de l'islam.[2] Les imams purifiés aussi ont expliqués dans plusieurs hadiths la marge obligatoire du voile. Fouseyl Yasar (l'un des compagnons de l'imam Sadiq (as)) déclare : " J'ai posé la question à l'imam à savoir si le poignet de la femme jusqu'au coude fait partie des éléments qu'elle ne doit pas montrer à d'autres personnes à l'exception de son mari? L'imam répondit : Oui du corps de la femme, tout ce qui va du voile vers le bas est considéré comme parure…"[3]
Mas'oud ibn Zourara rapporte également de l'imam que : " Lorsqu'il lui avait été demandé si la femme peut laisser apparaitre ses parures, l'imam répondit : Il n'y a que le visage, les deux mains et les deux pieds qui peuvent apparaitre"[4]
Il faut tenir compte de deux points essentiels:
1- Islamiquement, l'apparition du visage de la femme ne pose aucun problème s'il n'est pas couvert de maquillage ou s'il n'y a que très peu de maquillage dessus. Le visage ne doit également présenter des éléments susceptibles d'induire à la débauche.[5]
2- Le fait qu'on dise que la femme n'est pas tenu de se couvrir le visage, les mains ou les pieds ne signifie pas que l'homme doit faire une fixation dessus donc il n'est pas permis aux hommes de regarder et de fixer ces éléments avec convoitise car il n'y pas de rapport entre le fait que la femme ait ces parties du corps, et le fait que l'homme doit concentrer son regard dessus. Ce que nous avons expliqué concerne le point essentiel de la question à savoir laisser ou ne pas laisser apparaitre le visage les mains et les pieds.[6]Et[7] L'instauration, la légalisation et la précision des limites du voile de la femme sont des prorogatifs divins de l'islam (Dieu et son prophète (ç)) et cela a été bien exposé. Dans tous les plans, plus particulièrement lorsqu'il s'agit des femmes (à cause de l'influence de cet élément sur la morale et l'éthique, la société et la famille) du moment où le Hijab relève des éléments privés des individus, cela est une affaire personnelle, mais à partir du moment où elle se transforme en une question sociale et implique le droit des autres, l'Etat et l'administration peuvent s'appuyer sur le principe de l'interdiction du blâmable et l'ordonnance du convenable pour protéger la société en imposant aux autres de respecter cet élément sous peine de blâme et de réprimande.[8] Ne pas porter le voile est une manière de violer la loi de Dieu et tout acte interdit commis mérite un blâme.[9] Beaucoup d'Etats islamiques ne prennent pas en considération cette question ce qui aboutit à la dépravation morale, l'augmentation de l'impunité, le divorce… vous avez probablement entendu l'histoire affligeante de l'Andalousie ancienne et l'Espagne d'aujourd'hui. La multiplication des centres de débauches sexuelles en occident et dans les pays islamiques aussi sont des situations particulièrement douloureuses. Si les femmes et les filles belles et coquettes comme elles soient sont livrées en pature dans l'arène des jeunes hommes chastes bouillonnant de désir sexuel et qu'on intervienne pour essayer de protéger ces espèces du sexe faible, peut on considérer cela comme une ingérence dans la privée ? Très certainement l'intervention et l'action de l'administration islamique saine est une forme d'ordonnance du bien et l'interdiction du mal dans l'optique de préserver l'éthique sociale et la religion. Toutefois, il faut retenir qu'il est nécessaire d'éviter toute exagération ou fanatisme.
Heureusement qu'en Iran et dans divers pays islamiques jusqu'à nos jours les femmes musulmanes sont elles mêmes montées au créneau pour défendre et manifester leur intérêt pour le voile (certes selon les niveaux) comme vous l'avez déjà lu dans l'histoire, les gens ce sont beaucoup confrontés à Reza Kane et son fils qui avaient entrepris la suppression du voile en Iran. Nos vivons également chaque jour des belles scènes de résistance des femmes musulmanes et de leur engagement dans la défense du voile dans les pays non musulmans qui prétendent être des symboles de liberté or en réalité, ils essayent de sortir plus les femmes et de les livrer à la débauche même si c'est au prix de les empêcher d'entrées dans les centres de formation et les universités justes parce qu'elles ont pris la peine de se couvrir.[10]
REFERENCE :
a- L'exception sur les parures apparentes dans le verset si dessus (peu importe si parure dans ce cadre renvoie à la parure elle-même où l'endroit de ces parures) est une preuve évidente sur le fait qu'il n'est pas obligatoire de se couvrir le visage et les mains.
b- Le sens du verset ci-dessus sur le port d'un foulard (et du voile) sur le cou, c'est-à-dire couvrir toute la tête, le cou et la poitrine et laisser le visage est un autre indice qui confirme le fait que ces parties sont des exceptions.
Les documents historiques prouvent également que la Bouqua n'était pas quelque chose qui avait un aspect public dans les premiers temps de l'islam.[2] Les imams purifiés aussi ont expliqués dans plusieurs hadiths la marge obligatoire du voile. Fouseyl Yasar (l'un des compagnons de l'imam Sadiq (as)) déclare : " J'ai posé la question à l'imam à savoir si le poignet de la femme jusqu'au coude fait partie des éléments qu'elle ne doit pas montrer à d'autres personnes à l'exception de son mari? L'imam répondit : Oui du corps de la femme, tout ce qui va du voile vers le bas est considéré comme parure…"[3]
Mas'oud ibn Zourara rapporte également de l'imam que : " Lorsqu'il lui avait été demandé si la femme peut laisser apparaitre ses parures, l'imam répondit : Il n'y a que le visage, les deux mains et les deux pieds qui peuvent apparaitre"[4]
Il faut tenir compte de deux points essentiels:
1- Islamiquement, l'apparition du visage de la femme ne pose aucun problème s'il n'est pas couvert de maquillage ou s'il n'y a que très peu de maquillage dessus. Le visage ne doit également présenter des éléments susceptibles d'induire à la débauche.[5]
2- Le fait qu'on dise que la femme n'est pas tenu de se couvrir le visage, les mains ou les pieds ne signifie pas que l'homme doit faire une fixation dessus donc il n'est pas permis aux hommes de regarder et de fixer ces éléments avec convoitise car il n'y pas de rapport entre le fait que la femme ait ces parties du corps, et le fait que l'homme doit concentrer son regard dessus. Ce que nous avons expliqué concerne le point essentiel de la question à savoir laisser ou ne pas laisser apparaitre le visage les mains et les pieds.[6]Et[7] L'instauration, la légalisation et la précision des limites du voile de la femme sont des prorogatifs divins de l'islam (Dieu et son prophète (ç)) et cela a été bien exposé. Dans tous les plans, plus particulièrement lorsqu'il s'agit des femmes (à cause de l'influence de cet élément sur la morale et l'éthique, la société et la famille) du moment où le Hijab relève des éléments privés des individus, cela est une affaire personnelle, mais à partir du moment où elle se transforme en une question sociale et implique le droit des autres, l'Etat et l'administration peuvent s'appuyer sur le principe de l'interdiction du blâmable et l'ordonnance du convenable pour protéger la société en imposant aux autres de respecter cet élément sous peine de blâme et de réprimande.[8] Ne pas porter le voile est une manière de violer la loi de Dieu et tout acte interdit commis mérite un blâme.[9] Beaucoup d'Etats islamiques ne prennent pas en considération cette question ce qui aboutit à la dépravation morale, l'augmentation de l'impunité, le divorce… vous avez probablement entendu l'histoire affligeante de l'Andalousie ancienne et l'Espagne d'aujourd'hui. La multiplication des centres de débauches sexuelles en occident et dans les pays islamiques aussi sont des situations particulièrement douloureuses. Si les femmes et les filles belles et coquettes comme elles soient sont livrées en pature dans l'arène des jeunes hommes chastes bouillonnant de désir sexuel et qu'on intervienne pour essayer de protéger ces espèces du sexe faible, peut on considérer cela comme une ingérence dans la privée ? Très certainement l'intervention et l'action de l'administration islamique saine est une forme d'ordonnance du bien et l'interdiction du mal dans l'optique de préserver l'éthique sociale et la religion. Toutefois, il faut retenir qu'il est nécessaire d'éviter toute exagération ou fanatisme.
Heureusement qu'en Iran et dans divers pays islamiques jusqu'à nos jours les femmes musulmanes sont elles mêmes montées au créneau pour défendre et manifester leur intérêt pour le voile (certes selon les niveaux) comme vous l'avez déjà lu dans l'histoire, les gens ce sont beaucoup confrontés à Reza Kane et son fils qui avaient entrepris la suppression du voile en Iran. Nos vivons également chaque jour des belles scènes de résistance des femmes musulmanes et de leur engagement dans la défense du voile dans les pays non musulmans qui prétendent être des symboles de liberté or en réalité, ils essayent de sortir plus les femmes et de les livrer à la débauche même si c'est au prix de les empêcher d'entrées dans les centres de formation et les universités justes parce qu'elles ont pris la peine de se couvrir.[10]
REFERENCE :
[1]- Sourate Nour : 31
[2]- Tafsir Nemouneh, vol 14, page 450-451
[3]- Ousousl Kafi, vol 5, page 521
[4]- Wasa'il Ul shia, vol 20, hadith 25429, page 203
[5] Istiftaa imam Khomeiny, vol 2, page 256
[6]- Lire la question du hijab de Shahid Motahari pour en savoir plus
[7]- Extrait de la question 495
[8]- Site de séminaire islamique, question 2-5988
[9]- Al anâwine fiqhiyya, vol 2, page 627
[10] - Site de séminaire islamique, question 2-5988