Les chiites croient que :
1- Le califat est une question dont les prérogatives reviennent à Dieu. Et le Prophète (ç) à plusieurs fois présenté Ali (as) comme son successeur après Lui.
2- Les successeurs du Noble Prophète (ç) sont au nombre de 12 et l’expression « 12 califes » figurent aussi dans les livres chiites que sunnites. Le premier est L’Imam Ali (as) et le dernier L’Imam Al Hujjah ibn Hassan Askari.
3- Quoique l’Imam Ali (as) le calife investi par le Prophète (ç) ait été écarté après son autorité, il n’a jamais failli un instant – chaque fois que l’intérêt de l’Islam et des musulmans était en jeu – de donner des avis sage, des propositions pertinentes ou d’assister affectueusement les califes avant lui face aux ennemis.
Les croyances des chiites sur la question de l’imamat et la succession se présentent comme suit :
1- L’Imam et le calife du prophète (ç) a des responsabilités et des pouvoirs. Les plus importantes responsabilités de l’Imam après le Prophète (ç) s’articulent autour des éléments suivants : interpréter le Saint Coran, expliquer les dispositions de loi, protéger la communauté contre toute déviation, répondre aux questions sur la religion et les croyances, appliquer la justice, protéger les frontières de l’Islam contre les ennemis.
2- L’Imam et le successeur du prophète (ç) doit être particulièrement assisté du point de vue connaissance et morale. Son éducation doit être renfoncée par Dieu. Comme le Prophète (ç) il doit être immunisé contre toute erreur, bévue, oubli ou indélicatesse. Il doit être dénué de tout péché. C’est d’ailleurs pour cela que seul Dieu est habileté à déterminer l’imam qui doit être investi par le Prophète (ç) ou l’Imam précédent.
3- Le Prophète (ç) a présenté l’Imam et le guide après Lui. C’est – à- dire en investissant l’Imam Ali (as) comme le calife après Lui, Il avait protégé la communauté contre le danger qui la guettait. Donc l’Imam Ali (as) savait qu’il est le successeur et le calife légitime direct après le Noble Prophète (ç). Il l’a d’ailleurs rappelé à plusieurs reprises à la communauté et aux califes qui l’ont précédé. Il leur a répété que le calife est déterminé par Dieu et présenté par le Prophète (ç).
4- Les successeurs du Noble Prophète (ç) sont aux nombre de douze. L’expression « 12 califes » est mentionnée dans plusieurs ouvrages de base chiite et sunnite. Ali ibn Abou Talib (as) est le premier et le dernier est Al Mahdi fils d’Imam Hassan Askari (as).
5- Les noms des Imams et successeurs après le Prophète (ç) se présente comme suit : 1- Ali ibn Abou Talib, 2- Hassan ibn Ali, 3- Hossein ibn Ali, 4- Ali ibn Hossein, 5- Mohammad ibn Ali, 6- Ja’far ibn Mohammad, 7- Moussa ibn Ja’far, 8- Ali ibn Moussa, 9- Mohammad ibn Ali, 10- Ali ibn Mohammad, 11- Hassan ibn Ali, 12- Imam Mahdi ibn Hassan (as)[1].
Donc les chiites pensent que le Prophète (ç) avait sous ordre de Dieu investi au poste de calife l’Imam Ali (as). Mais à cause de certains évènements Il (as) a été écarté de son poste. Mais étant toujours dans la société Il intervenait chaque fois qu’Il était sollicité. Il n’est jamais resté indifférent face au destin de l’Islam et des musulmans. Et Il (as) se faisait toujours entendre dès que les intérêts de l’Islam et de la communauté islamique était en jeu, plus particulièrement lorsque les faibles et les opprimés étaient sous pression[2].
6- Au sujet des compagnons du Noble Prophète (ç), les chiites pensent que tous les aspects de chaque personne doivent être étudiés sans tenir compte de son titre ou sa position. Quoiqu’être compagnon du prophète (ç) est un grand honneur, cela ne veut pas dire qu’ils sont infaillibles ou qu’on ne doit pas tenir compte de leurs erreurs. Le Saint Coran blâme certains émigrés et médinois pour leurs mauvais comportements évidents, ou les hypocrites dissimulés qu’il fût difficile d’identifier. Tout comme ceux dont la foi était fragile et le cœur malade.