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Tout musulman, disposant les moyens nécessaires pour se rendre au grand pèlerinage, a l’obligation de l’accomplir. 1[1] Il y a des conditions à remplir pour s’acquitter de l’obligation qu’est le grand pèlerinage. Ces conditions, une fois, réunies, qui sont, entre autres, l’Islam (être musulman), la puberté, la raison, la liberté et la capacité matérielle et physique, , la personne peut aller faire le grand pèlerinage. Pour mieux dire, les préparatifs du voyage à la Mecque pour faire le grand pèlerinage doivent êtres effectués. 2[2] A titre d’exemple, s’il faut faire une inscription pour se rendre au hajj, il faut la faire le plutôt possible. S’agissant de la question susmentionnée, nous avons consulté les bureaux des sources d’imitation, et nous vous ferons part de la réponse qui nous a été fournie :
Bureau de l’honorable Ayatollah Ol-Ozma Khamenei (que Dieu étende son ombre) :
Si le Hajj lui est, déjà dû, et qu’il ne peut pas l’accomplir lui-même, et qu’il n’a pas l’espoir que son état de santé s’améliore, il a mandaté un représentant pour qu’il accomplisse le Hajj à sa place, mais si le Hajj ne lui est pas dû dans le passé, il n’a pas l’obligation de le faire et il a le libre choix de ses biens.
Bureau de l’honorable Ayatollah Ol-Ozma Makarem Shirazi (que Dieu étende son ombre) :
Il est pas correct qu’une personne vivante mandate quelqu’un d’autre pour accomplir le Hajj, à moins que cette personne soit impuissante de se rendre à la Mecque pour accomplir le grand pèlerinage, en raison de la vieillesse ou de la maladie ou que cette personne soit déçue quant à ce qu’elle puisse retrouver sa santé jusqu’à la fin de sa vie.
Bureau de l’honorable Ayatollah Ol-Ozma Safi Golpayegani (que Dieu étende son ombre) :
Si la personne a les moyens financiers, mais ne possède pas la capacité physique, doit, par précaution obligatoire, charger un représentant pour qu’il accomplisse le Hajj à sa place et il n’est pas nécessaire que ce soit son fils aîné.
Bureau de l’honorable Ayatollah Ol-Ozma Sistani (que Dieu étende son ombre) :
Si la personne n’a pas la capacité physique et n’a pas l’espoir d’en retrouver jusqu’à la fin de sa vie, il peut mandater quelqu’un d’autre pour accomplir, à sa place, les rituels du Hajj.
Réponse de l’honorable Ayatollah Mahdi Hadawi Tehrani (que Dieu lui accorde Sa Grâce et Sa Bénédiction) :
- Il n’est pas permis de transformer le grand pèlerinage (le Hajj), en petit pèlerinage (l’Omra).
- En ce qui concerne l’hypothèque de la question susmentionnée, la personne doit envoyer quelqu’un d’autre, en qualité de son représentant, à la Mecque pour faire le grand pèlerinage et doit prendre à sa charge tous les frais de ce voyage et il n’est pas nécessaire que cette personne soit son fils aîné.
Lien vers le site d’Istifta’at
[1] Que ce soit la capacité financiière ( les frais du voyage), ou ce soit la capacité physique, et la route menant à la Mecque aussi doit être ouverte.
[2] Mahmoudi, Mohammad Ridha, les Rituels du Hajj, p.16, Editions Mosh’ar, Téhéran-Iran, nouvelle correction, 1429 de l’hégire lunaire.