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de la même manière que le niveau intellectuel et la valeur de leurs propos des individus varient dans la société, les livres présents sur le marché de l'édition ne sont pas au même niveau. On ne peut tous les considérer comme utile et digne d'usage. Les critères d'appréciation des livres varient et l'auteur est l'un des facteurs essentiels de reconnaissance de la valeur d'une œuvre. Plus l'auteur a un niveau intellectuel élevé, plus son livre a de la valeur. Il faut également voir à quel point l'écrivain est neutre dans son livre, tout comme le jugement qu'il porte sur le sujet avant de l'aborder. Plus important encore les références sur lesquelles il s'appuie pour justifier la thèse qu'il expose. Tous ces éléments sont considérés comme les critères d'appréciation d'un livre. Il est conseillé de consulter des experts avant de se lancer dans la lecture d'un livre, vue le temps qu'on investit dans l'étude d'un livre.
Les livres s'apprécient de différentes manières. Les livres importants s'appuient sur des références pour offrir plus d'occasion afin de mener les recherches. Cela ne concerne pas seulement les livres juridiques ou les éditeurs iraniens. Le coran déclare en effet d&ans plusieurs versets qu'il faut consulter les experts lorsqu'on n'a aucune idée sur quelque chose.[1] De la même manière que le niveau intellectuel et la valeur des propos des individus varient dans la société. Les livres présents sur le marché de l'édition n'ont pas la même valeur. Ils ne peuvent tous être considérés comme utiles et digne d'usage… Les critères d'appréciation des livres varient et l'auteur est l'un des facteurs essentiels de reconnaissance de la valeur d'une œuvre. Plus l'auteur a un niveau intellectuel élevé, plus son livre a de la valeur. Il faut également voir à quel point l'écrivain est neutre dans son livre, tout comme le jugement qu'il porte sur le sujet avant de l'aborder. Plus important encore les références sur lesquelles il s'appuie pour justifier la thèse qu'il expose. Tous ces éléments sont considérés comme critères d'appréciation d'un livre.
Il faut voir que les grands auteurs comme Koleiny, Sadouq et Tousi qui ont écrit les plus importants ouvrages de base des chiites n'ont pas manqué d'apporter les références dans leurs œuvres. Il n'est donc pas juste d'écrire des choses dans les livres sans les soutenir avec des références alors que la science a beaucoup évolué et que l'outil informatique facilite l'accès aux sources de références.
Quant à votre question, bien que les critères cités dans la réponse englobent tous les livres écrits sur divers sujet religieux, il parait que vous parlez des livres religieux. En principe, les livres juridiques ont des particularités qui requièrent des connaissances préliminaires pour l'étudier. Sans chercher à savoir si le livre dont vous parlez est juridique ou traite de toutes questions religieuses d'ordre ordinaire qu'on met à la disposition de tout le monde, il faut retenir ceci:
1- Nous ne devons pas tout de suite rejeter une information intéressante mentionnée dans un livre peu valable parce que son auteur ne jouit pas des connaissances adéquates. Si nous nous apercevons que des données ont été tirées d'un livre fiable et qu'en se référant on constate que cette citation concorde, nous avons le devoir de les considérés. Même si des affirmations apportées ne sont appuyées par aucune référence, il faut se tourner vers les savants religieux ou vers d'autres sources pour confirmer ou réfuter cette assertion. Mais il est mieux de consulter des experts avant de se lancer dans la lecture d'un livre, vue l'importance du temps.
2- A propos des hadiths qui semble-t-il ne concordent pas avec notre ligne philosophique, il ne faut pas émettre rapidement un jugement car même les imams ont donné la conduite à tenir. L'un des imams dit par exemple: "Ne traitez pas vite de mensonge les hadiths qu'on vous transmet sans mener des recherches. Peut-être ces hadiths sont authentiques et en les rejetant on préfère des mensonges sur Dieu"[2] L'imam Sadiq (as) dit: "nos propos s'interprètent parfois se soixante-dix façons"[3] (bien qu'une interprétation semble contradictoire aux principes de l'islam à première vue, l'autre peut concorder avec les fondements de la religion). L'imam Reza (as) dit: "Parmi nos traditions, il y en a qui sont pertinents et inébranlables, d'autres prêtent à confusion paraissent relatives et peuvent s'appliquer sur plusieurs cas. C'est aussi le cas dans le coran. Les hadiths qui semblent moins précis doivent être soumis aux hadiths pertinents.[4]
Par ailleurs, il est certain que pour plusieurs raisons certains ont émis au sujet de nos imams (comme le dit l'imam Baqir (as)) des propos qu'ils n'ont pas déclarés, justes pour les discréditer aux yeux des gens.[5] Raison pour laquelle il faut éviter de porter rapidement des jugements sur n'importe quel hadith. Pour être fixé sur l'authenticité de ces hadiths, il faut être expert dans le domaine. A défaut, vous devez consulter les experts.
3- Un autre point qui mérite d'être souligné est que certains écrivains citent les hadiths authentiques et non fiables, mais les interprètent dans leurs ouvrages en fonction des préjugés et des convictions personnelles acquises avant. Dans ces cas on retient le hadith sans tenir compte du commentaire qui l'accompagne. Un cas pareil s'est produit au temps de l'imam du temps de l'imam Hassan Askari (as) et l'imam du temps. Ils avaient donné ainsi leur position par rapport à la question que certain leurs avaient posé au sujet de certains auteurs:" Considérez les hadiths qui sont dans ses livres et ne faites pas attention aux commentaires qui l'entourent"[6]
[1] - En guise d'exemple ce verset: Sourate Nahl: 43 et Sourate Anbiyâ: 7
[2] - Behar Ul anouar, vol 2, page 186, Mo'assassa al Wafâ, Beyrouth Liban, 1402
[3] - Behar Ul anouar, vol, page 184
[4] - Behar Ul anouar, vol 2, page 185
[5] - Behar Ul anouar, vol 44, page 68
[6] - Behar Ul anouar, vol 2, page 252-253