Pour savoir si entre les deux notions de confiance en soi et de recours à Dieu, (que certains traduisent également : la confiance en Dieu, ou la remise confiante à Dieu-ndlr) il y a ou non une contradiction, il faut dire que la question dépend de la réception et de la compréhension que nous avons à l’égard de leurs définitions respectives.
La confiance en soi a été définie de deux manières :
1- La connaissance des capacités et potentiels en s’appuyant sur des acquis en vue d’atteindre les souhaits et les objectifs fixés. Il n’y a pas de différentiation entre cette définition et la culture de recours en Dieu. Cette interprétation a le mérite d’être conforme à deux autres interprétations clef et de principe de la religion que sont « la connaissance de l’âme » et « la connaissance des bienfaits et de leur utilisation».
2- La confiance en soi s’appuie de facto et d’ors et déjà sur des acquis et des connaissances préalables de sorte que ces acquis et souhaits soient la source de tous les biens et de tous les succès.
Cette seconde interprétation n’est non seulement pas en convergence avec les connaissances religieuses, mais encore, elle n’est qu’un simple mirage ! Une telle confiance en soi est « blâmable ». Elle n’est autre qu’une sorte d’«égocentrisme de l’âme » où l’on est plutôt « sûr de soi ». Le Prince des croyants, l’Imam Ali (béni soit-il) dit à propos de ce genre de confiance soi qu’une telle confiance peut trahir la personne.
La définition de la notion de recours à Dieu (Tawakkul) :
Le mot Tawakkul utilisé pour dire le recours à Dieu (la confiance en Dieu, ou la remise confiante à Dieu) est un dérivé du mot arabe « Wikalat » qui veut dire mandat, mandatement ou procuration, dans le sens de choisir un mandataire. En ce qui concerne la convergence -dont nous avons parlé plus haut- entre la confiance en soi et le recours à Dieu (Tawakkul), cela signifie que face aux difficultés, l’être humain ne doit pas se sentir faible, démuni et incapable. Il doit se sentir fort et capable de surmonter les problèmes en s’appuyant sur la puissance infinie du Très Haut. Autrement dit l’individu doit fournir des efforts face à la complexité des problèmes et des difficultés tout en ayant recours au Très Puissant sans pour autant stopper ses efforts. En d’autres termes l’individu doit mener des efforts pour régler ses problèmes dans la mesure du possible et s’en remettre à Dieu pour l’efficacité de son action. Car, du point de vue d’un monothéiste et d’une personne qui professe l’unicité de Dieu, la source de toutes les forces et puissances est le Très Haut et donc être amené à séparer les effets des éléments naturels de la volonté divine représente une sorte d’associationnisme où l’on donne des associés à Dieu ! Car même les éléments et les facteurs naturels aussi viennent de Lui. Tout est soumis à la volonté divine.
Ceci étant dit, en ce qui concerne la seconde interprétation sur la notion de confiance en soi, celle-ci n’est pas en harmonie avec le recours à Dieu (Tawakkul), puisque selon cette interprétation, les facteurs et les capacités et les potentiels sont une entreprise indépendante de la volonté de Dieu, le Très Puissant. Par conséquent, s’appuyer sur sa propre force ou à l’autrui se mettent devant le recours à Dieu.
Le noble Prophète de l’Islam, le vénéré Mohammad (que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants) a dit : « J’ai demandé à l’ange Gabriel (béni soit-il) qu’est-ce que le recours à Dieu (Tawakkul) ? Et il m’a répondu que c’est une réalité selon laquelle, la créature ne porte pas préjudice, n’a pas non plus de signification et de don ; cela signifie également fermer les yeux sur les biens d’autrui. A partir de là aucune créature n’agit que pour Dieu et ne place son espoir qu’en Lui. Tout cela est une réalité et la frontière du Tawakkul ».
Pour savoir si entre les deux notions de confiance en soi et de recours à Dieu, il y a ou non une contradiction, il faut dire que la question dépend de la réception et de la compréhension que nous avons à l’égard de leurs définitions respectives :
A- La définition du mot « confiance en soi » :
En ce qui concerne le mot ci-dessus on peut considérer deux définitions différentes :
1- La connaissance des capacités et potentiels en s’appuyant sur des acquis en vue d’atteindre les souhaits et les objectifs fixés. Non seulement il n’y a pas de différentiation entre cette définition et la culture de recours en Dieu (Tawakkul), mais c’est exactement le souhait de Dieu et de tous les croyants et fidèles. Nous sommes responsables, face à une telle particularité et le non accès à un tel privilège nous coûtera de nombreuses choses et nous portera préjudice comme le manque de succès et l’incapacité à s’octroyer la satisfaction divine. C’est la raison pour laquelle nous appelons cette définition « la confiance en soi louable ».
De nombreux facteurs interviennent dans cette première définition du mot « confiance en soi » :
a) Qui suis-je ? Quels sont mes capacités ? Quels sont mes points forts et mes points faibles ? De quelles particularités «positives» je dispose ? Quelles sont mes responsabilités ? Quels sont mes acquis notamment sur le plan matériel et spirituel ? Et comment et avec quel plan(s) pourrais-je profiter au maximum des richesses de l’existence et de mon existence ? toutes ces questions sont les reflets de deux interprétations clefs que sont « la connaissance de l’âme » et « la connaissance des bienfaits et de leur utilisation». Ce type de confiance en soi n’est autre que porte son attention à la nature humaine et aux dimensions supérieures humaines via le canal de « connaissance des bienfaits divins ». N’est-ce pas, après tout, exact que le Très haut a octroyé des bienfaits aux êtres humains en les rendant responsables face à ceux-ci et qu’Il leur demandera des comptes ? Par conséquent, être responsable des bienfaits, ne se fera qu’en s’appuyant sur ces acquis, sur la confiance en soi et les bienfaits divins. Il faudra en outre avoir un sentiment positif et « positiver ». Ainsi « avoir confiance en soi » est : « croire au fait que je fais aussi partie des créatures et des serviteurs de Dieu qui disposent des bienfaits divins et qui pourraient avancer avec les fruits de leurs acquis. Sinon je n’ai pas remercié Dieu pour les bienfaits qu’il m’a accordés ».
b) Nous acceptons la première définition du mot « confiance en soi » parce que : cette définition confirme et prouve l’indépendance, et rejette la dépendance et le fait de se sous-estimer. Autrement dit, la confiance en soi est l’acceptation claire et sans équivoque des valeurs, de sorte que l confiance en soi humain et islamique se dresse devant les tentations et les égarements. C’est ainsi que nous ne serons pas « les mercenaires » des ceux qui n’ont de l’humanité que le nom. C’est avec la confiance en soi que nous mettrons de l’ordre dans nos pensées et à c’est à partir de cette réorganisation de la pensée que nous obtiendrons la clé du succès. N’est-ce pas que pour dominer les peuples et les cultures, les colonialistes font tout d’abord croire à ces derniers « que vous n’avez rien, que vous êtes arriérés dans vos pensées et que vous avez raté le train de la modernité ? Qu’il est trop tôt pour vous de penser à l’indépendance ! » C’est ainsi que l’humanité perd sa confiance en soi et chute au point zéro pour être aliéné. C’est le départ de la pauvreté et le début de la transformation d’un peuple, de sa culture et de sa religion.
Ne t’envoûte pas, tel le miroir, de la beauté d’autrui
Détache l’œil et le cœur de l’image d’autrui
Parmi ceux qui sont atteints de vide psychologique, ou qui basculent dans la délinquance, nombreux sont perdent la confiance en soi et qui ne croient plus en eux-mêmes. Selon un analyste des questions liées à la psychologie, la grandeur de l’âme joue un rôle très important dans les comportements logiques et normaux et/ ou dans les comportements anormaux, inconfortables ainsi que dans la tendance des individus vers la délinquance. D’après les résultats des enquêtes qui ont été menées dans ce domaine, la grandeur de l’âme et la confiance en soi pourraient jouer un rôle de prévention, et diminuer ou intensifier certains comportements chez des individus.[1]
L’Imam Hadi (béni soit-il) a dit : « Méfie-toi de celui qui se sous-estime et qui se croit petit dans le comportement et dans l’âme »[2].
En conséquence, une confiance en soi louable fait que l’individu croit en lui-même et dont le fruit est l’effort. « Vouloir c’est pouvoir ». Le noble Prophète de l’Islam, le vénéré Mohammad (que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants) a dit : « la volonté de l’homme déplacera les montagnes »[3].
Le penseur et philosophe musulman Ghazali dit à ce propos : «La volonté sincère dans l’action, c’est celle qui se concrétise dans la durée et la continuité. Car la répétition a des effets bénéfiques certains que n’ont pas le actes ponctuel et provisoires »[4].
Si tu veux prévaloir dans le monde
Ne t’estime jamais bas
Si tu te vois vil, méprisable et humilié
N’attends pas d’autrui de t’honorer
Ne s’élèvera pas celui qui s’avilit
Quand le néant fut-il à l’origine de l’être ?
c) Une autre particularité positive de cette définition sur la confiance en soi, c’est la convergence avec la culture du recours à Dieu (Tawakkul).
2- La seconde définition du mot « confiance en soi » : il s’agit de faire confiance à soi-même et à son âme propre ! Cette « confiance en soi » s’appuie de facto sur des acquis et des connaissances préalables de sorte que ces acquis et souhaits soient la source de tous les biens et de tous les succès.
Cette seconde interprétation n’est non seulement pas en convergence avec les connaissances religieuses, mais encore, elle n’est qu’un simple mirage ! Une telle confiance en soi est « blâmable ». Elle n’est autre qu’une sorte d’«égocentrisme de l’âme » où l’on est plutôt « sûr de soi ». Le Prince des croyants, l’Imam Ali (béni soit-il) dit à propos de ce genre de confiance soi, qu’une telle confiance peut trahir la personne[5].
Pour quelle raison, une telle définition est blâmable ? Voici ci-dessous des éléments de réponse :
a) Cette idée reçue crée une pseudo-personnalité qui apporte le déséquilibre. Lorsque l’on pense qu’« il suffirait de dire que je peux » pour croire que l’on sait tout et qu’ « aucun obstacle ne saurait me résister », cela provoquera chez la personne, une sorte d’égocentrisme et de complexe de supériorité. Cet état d’esprit encourage aussi une sorte d’extrémisme dans la confiance en soi. Il est, à partir de là, tout à fait clair qu’une telle attitude et un tel état d’esprit aboutira à un déséquilibre et un trouble dans la personnalité. Quoiqu’il en soit il connaître les limites, « ses limites », mais aussi reconnaître d’autres facteurs et d’autres réalités dans différentes situations, car avec une confiance en soi gonflée et exagéré, il ne restera plus question d’avoir une évaluation et une estimation réalistes de ses capacités et potentiels. Le Prince des croyants, l’Imam Ali (béni soit-il) dit à ce propos : « Si vous souhaitez la clémence du Très Haut, essayez de connaître les dimensions et les limites de vos capacités et de vos potentiels. Sinon, vous dépasserez les limites et vous anéantirez tout espoir de progrès de clémence ».[6] C’est pourquoi, l’Islam met en garde les gens contre une telle attention en soi et un tel égocentrisme voire une telle mégalomanie. La religion musulmane nous avertit que si l’on ne mettait pas de côté un tel état d’esprit, on se laisserait prendre dans le piège de l’égoïsme et de l’égocentrisme. Outre les inconvénients de l’égoïsme et de l’égocentrisme et la mégalomanie, dont nous venons de parler, cela nous entrenerait dans des péchés majeurs. Le voile épais de l’égoïsme, de l’égocentrisme et de la mégalomanie nous empêchera de voir nos mauvais côtés. Pour un être humain c’est une tragédie et un malheur qui l’empêche de progresser dans la vie. En outre cet état d’esprit nous éloigne de Dieu et nous rapproche de l’ignorance.[7]
b) S’estimer « auto-gestionnaire » et « otarcique » c’est nier de facto l’unicité des actes du Très Puissant :
Dans la science des pensées, il a été démontré que toute existence, tout acte, et tout mouvement dans le monde retournent à l’essence pure du Créateur. Il est à l’origine de tout et de toutes les causes, et même de nos actes. En un mot le Tout Puissant est à l’origine de tout. C’est Lui qui nous a octroyé force, volonté, libre choix et liberté. Mais cette réalisation divine, ne signifie pas que l’Homme reste à l’écart. Car le Seigneur nous a donné la force et la liberté de choisir. Nous sommes ainsi, maîtres de nos actes. En conséquence de quoi, nous sommes responsablesde nos actes. Toutefois, Dieu reste toujours le principal acteur, puisque tout ce que nous avons lui appartient et Il est à l’origine de tout.[8] Or, l’égocentrisme c’est en quelque sorte contester la volonté absolue du Très Haut et sa gouvernance infinie.
B- La définition de la notion de recours à Dieu (Tawakkul)
Le mot Tawakkul est un dérivé du mot arabe « Wikalat » qui veut dire mandat, mandatement ou procuration, dans le sens de choisir un mandataire.
D’abord, le choix d’un mandataire pour ses affaires, est nécessaire lorsqu’une personne n’est pas en mesure de les régler. Dans ce cas, on cherche à bénéficier des services et de l’assistance d’un représentant que l’on mandate.
Ensuite, un bon mandataire doit jouir de quatres qualités : être un fin connaisseur, être un dépositaire honnête, être magnanime, être apte.[9]
Il n’y a pas de différentiation et contradiction entre la culture de recours en Dieu et les capacités et potentiels en s’appuyant sur des acquis en vue d’atteindre les souhaits et les objectifs fixés. Cela signifie que face aux difficultés, l’être humain ne doit pas se sentir faible, démuni et incapable. Il doit se sentir fort et capable de surmonter les problèmes en s’appuyant sur la puissance infinie du Très Haut. Autrement dit l’individu doit fournir des efforts face à la complexité des problèmes et des difficultés tout en ayant recours au Très Puissant sans pour autant stopper ses efforts. En d’autres termes l’individu doit mener des efforts pour régler ses problèmes dans la mesure du possible et s’en remettre à Dieu pour l’efficacité de son action. Car, du point de vue d’un monothéiste et d’une personne qui professe l’unicité de Dieu, la source de toutes les forces et puissances est le Très Haut et donc être amené à séparer les effets des éléments naturels de la volonté divine représente une sorte d’associationnisme où l’on donne des associés à Dieu, car même les éléments et les facteurs naturels aussi viennent de Lui. Tout est soumis à la volonté divine. Et s’il y a des gens qui croient que l’attention portée aux moyens et facteurs naturels sont incompatibles avec l’esprit de ils se trompent lourdement. Car séparer les effets naturels de la volonté divine, est considéré comme de l’associationisme. puisque même les éléments et les facteurs naturels aussi viennent de Lui. Tout est soumis à la volonté divine. Si l’on considérait ces facteurs et ces potentiels comme un ensemble indépendant de la volonté du Très Haut, l’on devrais savoir qu’une telle croyance est incompatible avec l’esprit de recours à Dieu (Tawakkul).[10]
En résumé, la confiance en soi, en ce sens que l’on s’appuie sur les bienfaits divins et que l’on utilise à bon escient ses acquis, reste tout à fait conforme et compatible avec la notion de recours à Dieu (Tawakkul). Et comment pourrait-il en être autrement, alors que le noble Messager de l’Islam le vénéré Mohammad (que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants) était le premier des « Mutiwakkil » et se remettait entre les mains de Dieu et se fiait au Très Puissant, tout en saisissant les occasions pour atteindre les objectifs qu’il se fixait. Il ne ratait jamais une occasion pour réfléchir à ce qu’il voulait entreprendre, à une stratégie juste et adéquate et à l’utilisation correcte des moyens dont ils disposait. Il n’avait de cesse de répéter aux fidèles que : « Vous pouvez parce que vous êtes les meileurs ».[11]
Mais en ce qui concerne la seconde interprétation sur la notion de confiance en soi, celle-ci n’est pas en harmonie avec le recours à Dieu (Tawakkul), puisque selon cette interprétation, les facteurs et les capacités et les potentiels sont une entreprise indépendante de la volonté de Dieu, le Très Puissant. Par conséquent, s’appuyer sur sa propre force ou à l’autrui se mettent devant le recours à Dieu. Le noble Prophète de l’Islam, le vénéré Mohammad (que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants) a dit : « J’ai demandé à l’ange Gabriel (béni soit-il) qu’est-ce que le recours à Dieu (Tawakkul) ? Et il m’a répondu que c’est une réalité selon laquelle, la créature ne porte pas préjudice, n’a pas non plus de signification et de don ; cela signifie également fermer les yeux sur les biens d’autrui. A partir de là aucune créature n’agit que pour Dieu et ne place son espoir qu’en Lui. Tout cela est une réalité et la frontière du Tawakkul ». [12]
Les sources bibliographiques :
1- L’Imam Khomeiny (que sa demeure soit au Paradis de Dieu) : Les quarante Hadiths , la précision des hadiths n°3 (megalomanie, égocentrisme), n°4 (orgueil), n°10 (tentation), n°13 (la remise confiante à Dieu-Tawakkul), n°20 (la sincérité mise au service de Dieu-Ikhlas).
2- Mohammad Nejati : Le saint Coran et la psychologie, traduit par Abbas Arab, édité chez « Astan Qods Razavi » (béni soit-il), chapitre 9 : la personnalité dans l’optique du Coran, p.287.
3- Hassan Sharqawi : un pas au-delà de la psychologie islamique, traduit par Seyyed Mohammad Bagher Hojjati, édité chez « L’expension de la culture islamique », 3ème partie, les moyens d’acquisition de la santé de l’âme et de la chaire ; 4ème partie, chapitres 1,4, 13 de, la psychologie au service de l’évolution et du changement, p.397-528.
[1] - Ali Mirza Beygui, le role des besoins psychologiques, p.33
[2] - Hassan Erfan, Périodique du récit de la vie, special confiance en soi (article) p.7
[3] - Misnad al-Shahab, Tome I p.378
[4] - Al-Ghazali,Nasihat al-Moulouk
[5] - Ghorar- ol- hekam, Tome V, p.161
[6] - Allameh Majlesi, Behar al-Anwar, Tome 66, p.79, Hadith n°3
[7] - L’Imam Khomeiny (que sa demeure soit au Paradis de Dieu) , les quarante Hadiths,p.69, Hadith n°3
[8] - Nasser Makarem Shirazi, le message du noble Coran, Tome II, p.274
[9] - Nasser Makarem Shirazi, Tafsir-e-Nemouneh, Tome 10, p.205 ( avec une petite modification du texte)
[10] -Ibid, p.297 ( avec une petite modification du texte)
[11] - Ibid, Tome 10, p.297
[12] - Ibid, p.298; Behar al-Anwar, Tome 71, p.137, Hadith n°23; Ma’ani al-Akhbar, p.461