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Date de mise à jour:
2012/11/11
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Condensé de la question
Comment peut-on expier nos péchés ?
Question
Comment peut-on expier nos péchés ?
Résumé de la réponse
Il existe plusieurs façons de recevoir le pardon. Nous allons en mentionner quelques unes.
- Se repentir et se rediriger dans le chemin de Dieu (selon ses conditions)
- Faire du bien, qui entraine l’expiation des péchés.
- S’abstenir des péchés capitaux, qui expie les péchés mineurs.
- Tolérer les tribulations et les infortunes de ce monde, réfléchir sur les difficultés de l’entre deux mondes (Barzakh) et sur celles du Jour du Jugement, aident à éviter les péchés.
- L’intercession, bien entendu il faut bien comprendre que l’intercession dépend des changements et des transformations du pécheur d’un état à un autre, et de sa capacité à se faire pardonner.
- Le divin pardon pour un individuel qui a atteint dans ce monde les conditions nécessaires à cela (c'est-à-dire être devenu un vrai croyant) et qui cherche le pardon pour des erreurs commises.
Réponse détaillée
À Partir des versets coraniques nous voyons qu’il existe un certains nombres de moyens pour obtenir l’expiation de nos péchés. Nous allons en citer quelques uns :
- Se repentir et se rediriger vers le chemin d’Allah, avec un sincère regret des péchés du passé et une décision consciente de se refreiner de commettre dans le futur ce péché, tout en essayant de compenser les mauvaises actions faites par de bonnes. Il y a énormément de verset qui renvoie à ce message, mais afin de rester bref nous allons n’en citer qu’un :
C’est lui qui accepte le repentir de ses serviteurs. Il efface les mauvaises actions. Il sait ce que vous faites[1]
Le vrai repentir est basé sur le regret et le remord qui entraine la sérieuse décision de ne plus refaire ce péché dans le futur, et bien sûr une compensation du mal fait par ce péché (si cela est possible). La même règle s’applique lorsqu’une personne prononce le ‘astaghfirullah’ (Dieu, pardonne-moi). Nous voyons donc que les piliers du repentir peuvent être résumé en cinq choses : Arrêter ce péché – le remord – ne plus le refaire dans le futur – une compensation de l’action faite – le repentir.[2]
Le vrai repentir est basé sur le regret et le remord qui entraine la sérieuse décision de ne plus refaire ce péché dans le futur, et bien sûr une compensation du mal fait par ce péché (si cela est possible). La même règle s’applique lorsqu’une personne prononce le ‘astaghfirullah’ (Dieu, pardonne-moi). Nous voyons donc que les piliers du repentir peuvent être résumé en cinq choses : Arrêter ce péché – le remord – ne plus le refaire dans le futur – une compensation de l’action faite – le repentir.[2]
- Faire des actions extrêmement bonnes de sortes qu’elles compensent les mauvaises actions du passé, comme il l’est précisé dans le Saint Coran :
Acquittez-vous de la prière le matin, le soir[3] et plusieurs fois au cours de la nuit. Les bonnes actions dissipent les mauvaises. Ceci est un Rappel pour ceux qui se souviennent.[4]
- S’abstenir de commettre des péchés capitaux, cela rendant le nombre de péché à être pardonner moindre.
Si vous évitez les plus grands péchés qui vous sont interdits, nous effacerons[5] vos mauvaises actions et nous vous introduirons avec honneur au Paradis[6].[7][8]
- Tolérer les tribulations et les malchances de ce monde, aidera à alléger le poids des fautes du croyant ; de même que le fait de se rappeler les difficultés de la vie d’entre deux mondes, et ceux du Jour du Jugement l’aideront à éviter les péchés dans ce monde[9].
- L’intercession : qui est l’aide consécutive qu’une personne de niveau supérieur donne à une de niveau inférieur. Cela peut se faire en augmentant les points forts ou réduire les points faibles[10]. Le concept de l’intercession du point de vu islamique et coranique[11] tourne autour du principe de changement, de transformation et la situation de la « personne intercédée », cela signifie que cette personne qui désire l’intercession prépare le terrain et évolue vers un état qui s’éloigne d’un châtiment. Il représente, en fait, un état suprême de culture de l’âme par laquelle le pécheur devient conscient de son environnement.[12] Selon beaucoup de hadith l’état de « Makam Mahmoud » qui a été promis au Saint Prophète serait l’intercession. Les versets coraniques suivants indiquent que le pardon divin viendra au travers du Saint Prophète Muhammad (Que la paix de Dieu soit sur lui et sur sa descendance) pour toute personne qui en aura les mérites et aura fait les efforts pour cela. Ainsi, le plus grand des objectifs et l’espoir final pour les pécheurs sera l’intercession. Du point de vue islamique, l’intercession (avec ces conditions) est une des méthodes de grâce et créée un espoir sous la forme d’une compensation pour les égarements du pécheur et ainsi atteindre les sommets de l’appel divin.
- Le Pardon divin[13] reste applicable pour toute personne le méritant, ce qui signifie que les croyants qui commettent des péchés par erreur ou s’égarent du chemin de Dieu, entreront le Paradis si Dieu leur pardonne, et dans le cas contraire iront en Enfer. Bien entendu, l’Enfer ne sera pas pour eux éternel mais un passage purgatoire[14].
Il doit être redit que le pardon divin est aussi conditionné sur des règles et n’est pas un ordre général sans aucune condition ou stipulation. Son vouloir et ses ordres ne seront applicables que pour ceux qui le mérite, et qui auront prouvé pouvoir recevoir ce don par leurs actions.
Ainsi Allah, le Plus haut qui est le Créateur de l’Homme et qui est entièrement conscient de ses problèmes et de sa condition, a considéré possible pour une personne de se purifier de tous ses péchés (même les péchés capitaux) et il a invité tout le monde à atteindre cette position tout en promettant le pardon, considérant même le désespoir du pardon divin comme un péché capital. Tous les prophètes de tout temps ont été choisi par Dieu pour aider les gens a atteindre le vaste océan de la clémence divine, au point où le Saint Prophète de l’Islam fut appelé « le prophète de la clémence ».
Le point sur lequel nous allons essayer d’accentuer encore une fois, dans cette conclusion est que si un croyant maintient sa foi jusqu’au jour de sa mort et ne commet pas de péché qui pourrait causer sa perte et sa destruction, non seulement il ne mourra pas dans le doute et l’apostasie, en d’autre terme il mourra avec sa foi, il ne sera pas non plus puni. Ses péchés mineurs seront pardonnés par le fait de ne pas commettre de péché capital et ses péchés capitaux le seront par son repentir sincère. Et si (pour une raison ou une autre) il ne devient pas capable de faire ce repentir sincère, alors en acceptant les difficultés de la vie, et en faisant attention à la difficulté de la vie après la mort, ses péchés seront alors expiés. Et s’il garde encore en lui des traces de contamination des péchés, il sera alors sauvé du feu de l’Enfer par l’intercession, une des plus grandes bontés octroyé aux élus et notamment au Saint Prophète et aux immaculés de sa sainte famille (Que la bénédiction de Dieu soit sur eux). Cependant, une personne ne doit pas se considérer comme protéger des tentations, et doit avoir en lui la peur de ne pas y succomber, c’est ainsi qu’il est interdit de s’attacher à ce monde matériel au point d’en remplir entièrement son cœur, et quitter ce monde dans un état de dédain d’Allah le Très Haut.[15]
Ainsi Allah, le Plus haut qui est le Créateur de l’Homme et qui est entièrement conscient de ses problèmes et de sa condition, a considéré possible pour une personne de se purifier de tous ses péchés (même les péchés capitaux) et il a invité tout le monde à atteindre cette position tout en promettant le pardon, considérant même le désespoir du pardon divin comme un péché capital. Tous les prophètes de tout temps ont été choisi par Dieu pour aider les gens a atteindre le vaste océan de la clémence divine, au point où le Saint Prophète de l’Islam fut appelé « le prophète de la clémence ».
Le point sur lequel nous allons essayer d’accentuer encore une fois, dans cette conclusion est que si un croyant maintient sa foi jusqu’au jour de sa mort et ne commet pas de péché qui pourrait causer sa perte et sa destruction, non seulement il ne mourra pas dans le doute et l’apostasie, en d’autre terme il mourra avec sa foi, il ne sera pas non plus puni. Ses péchés mineurs seront pardonnés par le fait de ne pas commettre de péché capital et ses péchés capitaux le seront par son repentir sincère. Et si (pour une raison ou une autre) il ne devient pas capable de faire ce repentir sincère, alors en acceptant les difficultés de la vie, et en faisant attention à la difficulté de la vie après la mort, ses péchés seront alors expiés. Et s’il garde encore en lui des traces de contamination des péchés, il sera alors sauvé du feu de l’Enfer par l’intercession, une des plus grandes bontés octroyé aux élus et notamment au Saint Prophète et aux immaculés de sa sainte famille (Que la bénédiction de Dieu soit sur eux). Cependant, une personne ne doit pas se considérer comme protéger des tentations, et doit avoir en lui la peur de ne pas y succomber, c’est ainsi qu’il est interdit de s’attacher à ce monde matériel au point d’en remplir entièrement son cœur, et quitter ce monde dans un état de dédain d’Allah le Très Haut.[15]
[1] Traduction de D.Masson, sourat 42, la délibération, verset 25.
[2] Exégèse de Namuneh, vol 24 page 290
[3] Note du traducteur du Coran : Mot à mot : aux deux extrémités du jour.
[4] Sourat Houd, verset 114.
[5] Note du traducteur du Coran : Le texte porte : pour vous.
[6] Note du traducteur du Coran : Litt. : d’une noble introduction. – « Paradis » est sous-entendu.
[7] Sourate 4, les femmes, verset 31
[8] L’étude des croyances, Ayatollah Misbah Yazdi, p.477
[9] L’étude des croyances, Ayatollah Misbah Yazdi, p.481
[10] Pour plus d’information voir la question sur le sens de l’intercession dans l’Islam et la question sur l’intercession et le plaisir divin.
[11] Sourate 30, la prosternation verset 4, sourate 39 verset 24, sourate 2, verset 255, sourate 34 verset 23 etc.
[12] Exégèse de Namuneh, volume 1, page 233.
[13] Sourate 42, verset 25
[14] Exégèse de Namuneh, volume 26, page 111
[15] L’étude des croyances, Ayatollah Misbah Yazdi, p.481 à 482.
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