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Dans le verset 31 de la sourate la Lumière (Nour) et dans beaucoup de traditions, la limitation du Hijab a été clairement définie, ce verset de Dieu dit ceci :
Dis aux croyantes[i] : de baisser leurs regards, d’être chastes, de ne montrer que l’extérieur de leurs atours, de rabattre leurs voiles sur leurs poitrines, de ne montrer leurs atours qu’à leurs époux, ou à leurs pères, ou aux pères de leurs époux, ou à leurs fils, ou aux fils de leurs époux, ou à leurs frères, ou aux fils de leurs frères, ou aux fils de leurs sœurs, ou à leurs servantes[ii] ou à leurs esclaves[iii], ou à leurs serviteurs mâles incapables d’actes sexuels, ou aux garçon impubères. Dis-leur encore de ne pas frapper le sol de leurs pieds pour montrer leurs atours cachés[iv]. Ô vous les croyants ! Revenez tous à Dieu. Peut-être serez-vous heureux ![v]
Dans le livre « Usul al Kafi » du défunt Kulaini, un grand nombre de hadiths font mention des limitations du Hijab. Tous ces hadiths ont été récoltés et mis dans une section appelée : Les parties de la femme qu’il est possible de voir. Masadeh ibn Zararah nous donne une tradition de l’Imam Sadiq (Que la paix soit sur lui). Il lui demanda sur les beautés qu’une femme peut révéler, il répondit : « Le visage et la paume des mains ».Bien entendu, du point de vue islamique, être autorisé à montrer le visage, dépend du fait que le visage ne soit pas enjolivé par le maquillage, ou bien qu’il soit maquillé légèrement comme affiner les sourcils, blanchir le visage ou le protéger par une crème (souvent considérée dans la plupart des cultures, comme n’étant pas un attrait ou une forme de maquillage).
[i] Ndt du traducteur : Cf. XXXIII,53 ; 55 et 59.
[ii] Ndt du traducteur :Litt. : leurs femmes.
[iii] Ndt du traducteur :Cette ligne a été ajoutée par référence au début du verset.
[iv] Ndt du traducteur :Mot à mot : pour que soit connu ce qu’elles cachent de leurs atours.
[v] Traduction de D. Masson,
Le Hijab et le fait de se couvrir pour la femme est si important qu’Allah en a fait mention dans le Saint Coran. Dans la Sourate 24, la Lumière (Nour) Il dit :
Dis aux croyantes[1] : de baisser leurs regards, d’être chastes, de ne montrer que l’extérieur de leurs atours, de rabattre leurs voiles sur leurs poitrines, de ne montrer leurs atours qu’à leurs époux, ou à leurs pères, ou aux pères de leurs époux, ou à leurs fils, ou aux fils de leurs époux, ou à leurs frères, ou aux fils de leurs frères, ou aux fils de leurs sœurs, ou à leurs servantes[2] ou à leurs esclaves[3], ou à leurs serviteurs mâles incapables d’actes sexuels, ou aux garçon impubères. Dis-leur encore de ne pas frapper le sol de leurs pieds pour montrer leurs atours cachés[4]. Ô vous les croyants ! Revenez tous à Dieu. Peut-être serez-vous heureux ![5]
Beaucoup croient que les visages et les mains jusqu’au poignet sont des exceptions de cette règle, et il y a des indications pour ces exceptions dans ce verset comme :
- « De ne montrer que les atours extérieurs » semble indiquer des parties en exception et qui permettrait de comprendre la non obligation dans le Hijab du visage et des mains.
- Une autre indication apportée par le verset sur les limites porte sur la partie de la phrase « rabattre leurs voiles sur leurs poitrines ». Bien que cette limite montre un voile qui couvre la tête jusqu’à la poitrine, elle n’englobe pas cependant le visage.[6] L’histoire montre aussi que se couvrir le visage n’était pas dans la culture des gens dans les débuts de l’Islam.[7]
Dans un grand nombre de traditions, les Saints Imams (Que la paix soit sur eux), dans l’exégèse de ce saint verset, ont montré les limites dans l’obligation du port de l’Hijab. Fusail Yasar (l’un des compagnons de l’Imam Sadiq (que la paix soit sur lui) dit : J’ai demandé à l’Imam Sadiq (Que la paix soit sur lui) : « Est-ce que les avant bras (du poignet au coude) d’une femme sont parmi les beautés que la femme ne doit montrer à personne excepté à son mari ? » L’Imam répondit : « Oui, toutes les parties se situant au-dessous de la tête, sont considérées comme des beautés… »[8]
Masadah ibn Zararah a aussi rapporté de l’Imam Sadiq : (lorsqu’il lui posa la question sur les beautés que la femme peut exposer en publique) : « Le visage et les mains »[9]
Bien entendu nous devons toutefois faire attention à deux points :
- Du point de vue islamique, montrer le visage ne pose pas de problème, à condition que celui-ci ne soit pas enjolivé d’un maquillage, cependant un maquillage léger (qui n’est pas considéré réellement comme un maquillage dans la plupart des cultures) et qui n’entraine pas une autre attraction, peut être autorisé.[10]
- Les lois autorisant à ne pas couvrir les mains et les visages, sont différentes de celles qui autorisent l’homme à les regarder. Il n’y a pas de relation direct entre ces deux lois, et cette deuxième loi doit être aussi étudiée amplement.[11]
[1] Ndt du traducteur : Cf. XXXIII,53 ; 55 et 59.
[2] Ndt du traducteur :Litt. : leurs femmes.
[3] Ndt du traducteur :Cette ligne a été ajoutée par référence au début du verset.
[4] Ndt du traducteur :Mot à mot : pour que soit connu ce qu’elles cachent de leurs atours.
[5] Traduction de D. Masson,
[6] Note: Au moment de la révélation de ce verset, Nous voyons que les arabes avaient à cette époque portait de quoi couvrir la tête, mais cela se reposer sur les épaules et laisser souvent les oreilles et la poitrine. L’Islam demanda à rabattre les coiffes sur la poitrine au lieu de la mettre derrière les oreilles. De sortes que la coiffe face le tour du visage.
[7] Exégèse de Namuneh, vol 14, pages 450 – 451.
[8] Voir les hadith de Usul Kafi : vol 5, pages 521, section : “ce qu’il est permit à la femme de montrer”
[9] Wasa’ilu shia, vol 20, hadith numéro 25429, page 203, section : « Ce que l’on peut voir chez la femme sans attrait »
[10] Réponse aux questions religieuse de l’Imam Khomeiny (Que Dieu protège son âme) vol 3, p.256 question 33, 34. Voir aussi dans son recueil de lois vol 2, p. 929 section : « La femme et le maquillage »
[11] Hijab de Shahid mutahari (Que Dieu protège son âme) pp.164 à 235.