Please Wait
9746
A l’ origine, le texte de la Ziarat Achoura provient de deux livres : Kamil Al Ziarat écrit par Ja’far ibn Mohammad ibn Kouliwé Qomi (décédé en 348 hégire lunaire) et Misbah ul Moutahajjoud de Sheikh Tousi (385- 460 hégire lunaire). Selon certains, les fondements de la source des textes de Kouliwé sont fiables. Mais en ce qui concerne les hadiths rapportés dans le livre Misbah ul Moutahajjoud il faut dire que ce livre évoque deux sources pour cette Ziarat. On ne peut analyser l’ensemble des acteurs qui interviennent dans cette source que de 3 manières : soit tous ceux qui ont rapporté ces hadiths sont crédibles, soit ils sont dans la même catégorie avec un rapporteur dont la crédibilité ne ressort pas clairement dans les textes, mais qui est digne de confiance. Ou alors il existe des indices qui montrent que ce rapporteur est digne de confiance. Donc de manière générale, on peut affirmer que le hadith de la Ziarat Achoura est authentique et que cela ne présente aucun problème. En ce qui concerne le texte du hadith contenant les malédictions sur Bani Omeya… Certaines critiques ont été formulées et elles ont trouvé des réponses dans ce site. Pour plus d’explications, il faut lire la réponse détaillée.
La Ziarat Achoura nous est parvenu à travers l’imam Baqir (as) et l’imam Sadiq (as). Raison pour laquelle on doit reconnaitre la fiabilité de la source. En plus, son contenu aussi ne doit pas être incompatible avec les enseignements islamiques et si tel est le cas, on ne peut pas le ranger dans la catégorie des hadiths fiables. Nous allons évoquer cela à travers les deux questions suivantes :
LA SOURCE DE LA ZIARAT ACHOURA
Cette Ziarat provient de deux livres : Kamil Al Ziarat de Ja’far ibn Mohammad ibn Kouliwé Qomi (décédé en 348 hégire lunaire) et Misbah ul Moutahajjoud de Sheikh Tousi (385- 460 hégire lunaire). Nous allons d’abord commencé par analyser Kamil Al Ziarat ensuite Moutahajjoud
a- Le livre Kamil Al Ziarat d’ibn Kouliwé
Ibn Kouliwé écrit à propos des récompenses de la Ziarat ul Achoura : « Hakib ibn Daoud ibn Hakim et autres rapportent qu’ils ont entendu de Mohammad ibn Moussa al Hamdani, de Mohammad ibn Khalib ibn Tayalissi de Seif ibn Oumeira et Sali ibn Oukbat tous ceux-ci ont entendu d’Al Kama ibn Mohammad Al Khazrami et Mohammad ibn Ismail Rassitan Sali ibn Oukbat qui rapporte de Malik Jouhani qui rapporte d’Abou Ja’far Baqi’i que quiconque visite l’imam Hossein (as) le Jour d’Achoura de Muharram… ensuite il dit ceci à propos de la source d’origine de la Ziarat Achoura : « Sali ibn Oukbat ,Al Jouhani et Seif ibn Oumeira disent : Al Kama ibn Mohammad al Khazrami qui affirme avoir à Abou Ja’far : enseigne moi une invocation que je vais faire ce jour là… Al Kama ibn Mohammad Khazrami dit : « J’étais avec l’imam Abou Ja’far (as) à qui je demandais : enseigne moi une invocation que je vais réciter lorsque je serai près pour la Ziarat de l’imam Hossein (as) et une autre invocation que je pourrai lire lorsque je m’apprêterai à le quitter, des invocations qu’on pourra lire à partir des cités lointaines et des terrasses en la mémoire de cet imam. L’imam Abou Ja’far répondit : ö Al Kama une fois que vous vous êtes tourné vers l’imam Hossein (as) pour lui dire Salam et après cela, faites deux Rakats de prière…il faut lire la Ziarat de l’imam Hossein (as) le jour de Achoura en ces termes : « Paix sur toi ô Aba Abdoullah, paix sur toi ô fils du prophète (ç), paix sur toi ô élu de Dieu et fils de l’élu de Dieu, paix sur toi ô fils d’Amir ul Mou’minine fils du maître des successeurs, paix sur toi ô fils de Fatima la reine des femmes de l’univers… »[1] On remarque donc qu’au milieu du hadith, il y a deux noms à savoir Al Kama ibn Mohammad Khazrami et Malik ibn Ayoun Jouhani qui aboutissent à un infaillible. Sali ibn Oukbat a rapporté le hadith à partir de ces deux sources. Mais dans une autre source, on remarque la présence de Seif ibn Oumeira et dans l’autre c’est seulement ibn Oukbat qu’on voit. Sali ibn Oukbat et Seif ibn Oumira ont pris le hadith d’Al Kama ibn Khazrami qui a son tour cite l’imam Baqir (as). En réalité, le hadith a été rapporté à partir de trois sources :
a- Hakim ibn Daoud ibn Hakim et autres, de Mohammad ibn Youssouf al Hamdani, de Mohammad ibn Khalid al Tayalissi, de Seif ibn Oumeira, d’al Kama ibn Mohammad Khazrami.
b- Hakib ibn Daoud ibn Hakim et autres, de Mohammad ibn Moussa Hamdani, de Mohammad ibn Khalid al Tayalissi, de Sali ibn Oukbat, d’al Kama ibn Mohammad Al Khazrami.
c- Mohammad ibn Ismail rapporte de Sali ibn Oukbat lui Malik ibn Jouhani et Malik d’Abou Ja’far Baqir. Il existe deux possibilités dans la troisième chaîne de transmission :
1- Soit ibn Kouliwé a tiré la Ziarat Achoura à partir des livres de Mohammad ibn Ismail, de la manière que Sheikh Tousi rapporte de lui. Dans ce cas, comme on le verra, le hadith est conforme jusqu’à Mohammad ibn Ismail et après cela à partir de Sali ibn Oukbat. Soit a lors Mohammad ibn Ismail est relié à Mohammad ibn Khalid Tayalissi, dans ce cas la chaîne de transmission va se présenter comme suit :
Hakim ibn Daoud, Mohammad ibn Moussa Hamdani, Mohammad ibn Khalid Tayalissi, Mohammad ibn Ismail ibn Bazih, Sali ibn Oukbat, Malik Jouhani. En faite, cette hypothèse est trop faible car l’hypothèse la plus probable est que : le livre de Mohammad ibn Ismail à cette époque était très connu, Sheikh Tousi et ibn Kouliwé ont tous deux extrait cette Ziarat à partir de ce livre.
ANALYSE DE LA CHAINE DE TRANSMISSION D’IBN KOULIWE
Ibn Kouliwé dans l’introduction de son livre écrit : « Je n’ai pas la maîtrise de tous les hadiths que j’ai rapporté des Ahl-ul-bayt (as) à propos des Ziarats et autres. Mais tous ce que j’ai mentionnés dans ce livre vient des personnes dignes de foi parmi nos compagnons et je n’ai rapporté d’eux aucun hadith suspect qui donne les informations sur les imams, des informations qui viennent surtout des rapporteurs très peu connu ou extraites des traditions très peu célèbre et inconnues dans la science de hadiths. »[2]
Sheikh Horr Amili atteste la crédibilité d’Ali ibn Ibrahim après avoir commenté l’honnêteté des rapporteurs. Il dit ceci à propos des rapporteurs des hadiths de Kamil al Ziarat : « Aussi Ja’far ibn Mohammad ibn Kouliwé atteste que les rapporteurs des hadiths de Kamil al Ziarat sont des gens dignes de confiance et sa précision dans le livre Kamil al Ziarat par rapport à celle d’Ali ibn Ibrahim est plus expressive. »[3]
En effet, certains de nos savants ont accepté cette source et cette expression ne sert que d’auxiliaire pour confirmer la crédibilité. C’est-à-dire la personne de qui ibn Kouliwé tient ces textes et les rapporte est un homme digne de confiance.[4] Cette source est celle que le regretté Ayatollah Khoei accepte dans son intégralité.[5] Même comme il est écrit dans la plus part des propos de l’Ayatollah Khoei : « Ces expressions ont un sens clair et montrent qu’ibn Kouliwé n’a pas rapporté ces textes des Ma’soum. Mais plutôt d’un de nos compagnons dignes de confiance ».[6] Ainsi, nous pouvons alors analyser chacun des rapporteurs de ces hadiths :
Hakim ibn Daoud ibn Hakim:
Même comme sa crédibilité n’apparait pas dans les livres de Rijal (livre qui répertorie les rapporteurs de hadiths et les étudient) on ne voit aucune déclaration prouvant qu’il est très peu crédible. L’auteur de Tahzib rapporte de lui des hadiths.[7] Mohadessi Nouri le considère comme l’un des Mashayekh.[8] A cet effet, comme l’ensemble des personnes atteste sa crédibilité et qu’il n’y rien dans le sens contraire prouvant qu’il était très peu crédible, cela suffit pour confirmer que c’était un homme digne de confiance.
Mohammad ibn Moussa al Hamdani:
Certains estiment qu’il n’est pas digne de confiance.[9] Mais selon les propos de l’ayatollah Khoei, la reconnaissance de la crédibilité par ibn Kouliwé ainsi que les hommes du Rijal de Kamil al Ziarat sont incompatibles avec l’idée selon laquelle Mohammad ibn Moussa Hamdani est un homme très peu crédible. Et cette incompatibilité d’une part qui admet sa crédibilité d’autre part on dit qu’il n’est pas crédible fait en sorte qu’on se retrouve en situation d’égalité ce qui place Mohammad ibn Moussa comme un élément inconnu (Maj’oul) dans la science du Rijal.[10]
Nous allons apporter des éclaircissements à propos de Mohammad ibn Khalid Tayalissi et Mohammad ibn Ismail ibn Bazish dans le futur.
Oukbat ibn Keiss Koufi :
Il est le père de Sali qui fait partie des compagnons de l’imam Sadiq (as) mais de manière explicite on ne rien attestant sa crédibilité ou montrant qu’il est incrédible.[11]
Malik ibn Jouhani :
Selon la deuxième de transmission, celui qui rapporte le hadith de l’imam est bien Malik ibn Jouhani il ne s’agit que de Malik ibn Ayoun Jouhani. Il fait partie des compagnons de l’imam Baqir (as) et selon Sheikh Moufid, l’imam faisait son éloge.[12]
Après avoir analysé les différents acteurs qui interviennent dans la chaîne de ce hadith, nous pouvons déclarer que ce hadith est de source sure. Toutefois, nous ne pouvons pas déclare à 100 % que ce hadith ne vient pas d’un imam car selon certains éléments, cette chaîne de transmission ne présente aucun problème.
2- Le livre Misbah al Moutahajjout de Sheikh Tousi
Dans ce livre, Sheikh Tousi cite le hadith à partir de deux sources de transmissions.
a- La première source de transmission
Il dit à propos de la première source de transmission : Mohammad ibn Ismail ibn Bazish rapporte de Sali ibn Oukbat qui à son tour rapporte de Seif ibn Oumira qui rapporte d’al Kamal ibn Mohammad al Khazrami qui cite l’imam Baqir (as) : enseigne moi une invocation que je pourrai réciter ce jour si je vais à la visite de l’imam Hossein (as). Ainsi enseigne-moi d’abord cette invocation que je réciterai quand je m’apprêterai à le quitter. Enseigne moi des invocations que je pourrai à l’imam Hossein (as) même si je suis loin de la ville et quelle que soit ma position, que je puisse lui adresser les salutations de paix. Il dit : l’imam me répondit : ô Al Kama après avoir fait deux Rakats…[13]A partir de ce hadith, il est important d’analyser les éléments suivants :
1- La chaîne de transmission de Sheikh Tousi jusqu’à Mohammad ibn Ismail ibn Bazih
Sheikh Tousi a extrait le hadith dans le livre de Mohammad ibn Ismail ibn Bazish et dans son livre Al Fehrest, il précise que la chaîne de transmission de ce hadith contient les acteurs suivants : Mohammad ibn Ismail ibn Bazih, il avait un livre au Hajj, ibn Abou Jeid m’en a informé tout en disant qu’il l’a prit de Mohammad ibn Hassan ibn Walid qui à son tour rapporte d’Ali ibn Ibrahim qui rapporte de son père, son père qui rapporte de Mohammad ibn Ismail…[14]
Donc la chaîne de transmission de hadith se présentera ainsi. Sheikh Tousi, Ali ibn Ahmad ibn Mohammad ibn Abou Jouhaid, Mohammad ibn Hassan ibn Walid, Ali ibn Ibrahim Qomi, Ibrahim, Mohammad ibn Ismail ibn Bazih. On peut dire de manière générale que la crédibilité de l’ensemble des acteurs qui interviennent dans cette chaîne de transmission est confirmée par tous les experts en Rijal. Tous ces rapporteurs de hadiths sont des hommes dignes de confiance et on n’a pas besoin de prouver leur crédibilité.
Cependant, l’analyse détaillée de la première chaîne de transmission révèle ceci :
Ibn Abou Jouhaid (ou Jaid) : il est le maitre de Sheikh Tousi et de Najashi. Et selon les savants, tous les maîtres de NAjashi sont des gens dignes de confiance et on n’a pas besoin d’analyser leurs crédibilité ; En effet, l’Ayatollah Khoei dit : « la chaîne de transmission de Sheikh jusqu’à Safar en dehors du livre Basahir est authentique. Et même dans ce livre également, selon ce qui ressort le plus tel est le cas ; car Ibn Jouhaid dans ce livre est considéré comme un homme crédible du simple fait qu’il était de Najashi.[15]
Mohammad ibn Hassan ibn Walid : il fait partie des grands et des érudits chiites ; c’est l’un des grands savants dont la crédibilité n’a plus besoin d’être établie. Najashi fait son éloge en ces termes : « Abou Ja’far Mohammad ibn Hassan ibn Ahmad ibn Walid fait partie des gra nds de Qom, c’est un savant, et l’un des grands érudits de Qom. Il est apprécié et reconnu de tous côté et nous en sommes honoré. »[16]
Ali ibn Ibrahim Qomi : il est très crédible en ce qui concerne les hadiths et son intégrité idéologique pour le chiisme est incontestable.[17]
Ibrahim ibn Hachim : il est la première personne à diffuser le hadith des Koufites dans Qom, il a laissé derrière lui beaucoup d’ouvrages.[18]
Allamah Hilli dit : ses propos semblent plus acceptables.[19]
b- De Mohammad ibn Ismail ibn Bazih jusqu’al Kama ibn Mohammad al Khazrami.
Mohammad ibn Ismail ibn Bazih:
Il cite à partir de deux personnes et ces deux personnes également tiennent leurs propos d’al Kama.
Najashi dit à propos de Mohammad ibn Ismail ibn Bazih : « Il est né de la famille à laquelle appartient Hamza ibn Bazih. C’est l’un des bons chiites et il fait l’objet de confiance avec beaucoup d’actes qu’il a laissé.[20] Il cite de hadith ensuite : « Mon père m’a dit : Mohammad ibn Ali ibn Hossein a dit : Mohammad ibn Ali Magilouyieh m’a rapporté ce hadith… : « Nous étions en groupe auprès de l’imam Reza (as) et on s’est tous à coup rappelé de Mohammad ibn Ismail Bazih après il dit : j’aurai aimé qu’il y ait quelqu’un parmi vous comme lui. »[21] Sheikh Tousi dit également à propos de lui : « Mohammad ibn Ismail ibn Bazih est digne de confiance et rapporte les choses de sources sures. Il est Koufites et Molla Mansour ».[22]
Quand aux deux personnes de qui Mohammad ibn Ismail tient ce hadith, il faut dire que Sali ibn Oukbat et Seif ibn Oumeira.
Sali ibn Oukbat ibn Keiss fait partie des compagnons de l’imam Sadiq (as).[23]i Najashi dit : Sali ibn Oukbat ibn Keiss Sam’an ibn Abou Rabi’a, Mouwali Rassouloullah… »[24]
Certains à l’exemple de Sayyed Barul Ouloum déclarent : « Le fait et Najashi l’ont mentionné dans leurs livres et le fait de n’avoir pas dit quelque chose sur son école idéologique témoigne qu’il était de l’école chiite imamite ».[25] si quelqu’un accepte ces éléments, Sali ibn Oukbat apparaitra comme un homme apprécié de manière générale par Najashi et Sheikh Tousi. Ce qui établie le degré minimum de confiance en sa personne. De toutes les manières, même comme sa crédibilité n’est pas directement mentionnée de manière particulière, on peut affirmer par d’autres moyens qu’il était un homme digne de confiance :
1- Des personnalités telles que Mohammad ibn Hossein ibn Abou Khatar (décédé en 262) et Mohammad ibn Ismail ibn Bazih ont cité de lui des hadiths et cela confirme le fait qu’il était un homme digne de confiance. En effet, les gens comme Mohammad ibn Ismail ibn Bazih ne peuvent citer de hadith à partir des sources très peu fiables. En plus, le huitième imam dit à son sujet : « j’aurai aimé qu’il y ait quelqu’un parmi vous qui soit comme lui ». Toutefois, ibn Gada’iri (décédé en 411) estiment que Sali ibn Oukbat n’est pas très crédible. Il déclare en effet : « C’est un Ghali, menteur, et on ne tient pas compte de ce qu’il dit »[26] Allamah a aussi reprit cela dans son Rijal.[27]
Les critiques de Gada’iri n’ont pas de valeur intellectuelle ; car en général, il ne se fie pas à ce qu’il entend au sujet des maîtres. Il se fonde sur d’autres éléments pour porter critiquer des personnes et en général, il considère comme certaines personnes comme Goulou alors que c’était des personnes qui à l’époque avaient atteint un certain niveau de piété et donnaient avec la volonté de Dieu des informations mystiques. Or ce genre de croyance viennent du coran et de la sunna et on ne peut traiter celui qui posède ces potentialités de Ghali (celui qui élève le prophète ou un être humain au rang de Dieu ou celui qui élève un être ordinaire au rang de prophète).
L’Ayatollah Khoei réfute vigoureusement les propos de Gada’iri en ces termes : « le fait qu’ibn Gada’iri juge tel comme incrédible ne présente aucune incompatibilité avec la crédibilité d’Ali ibn Ibrahim car rien ne prouve que le livre vient d’ibn Gada’iri ce qui revient à dire que cet homme fait partie des personnes de confiance ».[28]
2- Sheikh Tousi et Najashi rappellent que leurs sources de transmission viennent de son livre et cela est la preuve qui établie la crédibilité de sa personne. Raison pour laquelle nous pouvons dire que Sali ibn Oukbat était un homme apprécié et jusqu’à la limite de l’acceptable, ces hadiths sont fiables. Donc Sali ibn Oukbat est un rapporteur crédible et on peut avoir confiance en ses hadiths.
Seif ibn Oumeira :
Seif ibn Oumeira Nakhii est un Koufite digne de confiance. Il rapporte des hadiths de l’imam Sadiq (as) et de l’imam Kazim (as) et Najashi ainsi que Sheikh Tousi confirment clairement sa crédibilité.[29] Même en supposant que la crédibilité de Sali ibn Oukbat n’est pas établie, cela ne bouscule rien dans l’authenticité du hadith car Mohammad ibn Ismail ibn Bazih a rapporté le hadith de ces deux personnes et le fait que la crédibilité de l’un n’est pas établie ne pose aucun problème dans le ha dith.
Al Kama ibn Mohammad Khazrami:
Il fait partie des compagnons de l’imam Sadiq (as) et l’imam Baqir (as).[30] Dans les livres de Rijal, on ne trouve de manière explicite rien établissant sa crédibilité. Seul Sheikh Tousi dit ceci à son sujet : « Al Kama ibn Mohammad Khazrami affirme As nada Anhou »[31]. Sayyed Ali Bouroujedi s’appuie sur ces propos et d’autres hadiths pour confirmer que c’était un homme digne de confiance et intègre.[32] Certains indices peuvent servir à établir que c’écatit un homme crédible : par exemple lorsqu’on analyse la deuxième chaîne de Sheikh Tousi, nous voyons que Seif ibn Oumeira est un homme crédible. Mais, sa crédibilité ainsi que Safwan ibn Miram présentent une divergence dans la manière de rapporter la Ziarat de l’imam Hossein (as). Seif ibn Oumeira répond ainsi à Safwan : « cette invocation que tu li après la Ziarat de l’imam Hossein (as) n’apparait pas dans le hadith rapporté par de l’imam Baqir (as) par Al Kama. Lui aussi répond : moi j’ai entendu cette invocation de l’imam Sadiq (as). Cette discussion témoigne que ces deux sont unanimes sur la crédibilité d’Al Kama, raison pour laquelle Seif ibn Oumeira ne s’est pas dressé contre son acte et Safwan ibn Miram n’a pas renié ces actes. Mais, ce (Safwan ibn Miram) dit parait comme une critique au hadith de l’imam Sadiq (as).[33]
En d’autres termes, cela signifie que Safwan confirme que la Ziarat Achoura rapportée par Al Kama vient bien de l’imam.la seule différence se présente au niveau de l’invocation qui vient après la Ziarat et qu’Al Kama n’a pas rapportée. Mais Safwan dit qu’il tient cella de l’imam Sadiq (as). Mis à part le fait que Kashi ait rapporté dans son Rijal la discussion entre lui et son frère (Habibak Khazrami) et Zeid ibn Ali ; cela témoigne que tous les deux frères étaient intègres en ce qui concerne la succession de l’imam Sadiq (as).[34] Jusqu’ici, il est clair que la chaîne de transmission fait l’objet de confiance. Mais Sheikh Tousi a aussi exposé la Ziarat ul Achoura à partir d’une autre source de transmission qui apparait comme suit :
1- La deuxième chaine de transmission de Sheikh Tousi
Mohammad ibn Khalid Tayalissi rapport de Seif ibn Oumeira qui déclare : « Nous sommes partis ensemble Safwan ibn Miram, Jamal moi ainsi qu’un groupe de compagnons vers Najaf. Lorsque nous avions terminé la Ziarat, Safwan se retourna vers le mausolée de l’imam Hossein (as) et nous dit : Il faut lire la Ziarat de l’imam Hossein à partir de cet endroit (près de la tête de l’imam Ali (as)) car l’imam Sadiq (as) se tenait ici et s’orientait vers l’imam Hossein (as) en ma présence. »
Seif dit : « Après Safwan lu la même Ziarat qu’Al Kama ibn Mohammad Khazrami avait prit de l’imam Baqir (as) et qui devait être lu le jour de Achoura. À ce moment, Seif ibn Oumeira, Safwan ibn Miram dit : l’invocation que tu as lue n’existe pas dans le hadith d’Al Kama cité de l’imam Baqir (as). Il répondit que : Je tiens cette invocation de l’imam Sadiq (as) »[35]
Ces expressions sous traduisent que l’imam Sadiq (as) s’est tourné vers le mausolée de l’imam Hossein (as) et avec la même Ziarat rapportée de l’imam Baqir (as) par Al Kama, il a adressé des prières et il lui a révélé cette Ziarat. À propos de cette chaîne de transmission, il faut dire que la crédibilité de Seif ibn Oumeira et Safwan ibn Miram[36] ne laisse aucun lieu de discussion. Toutefois, il faut seulement s’intéresser à deux questions : l’une est que la chaîne de transmission (à partir de Sheikh Tousi) jusqu’à Mohammad ibn Khalid Tayalissi, et une autre chaîne de transmission va jusqu’à Mohammad ibn Khalid.
a- La chaîne de transmission de Sheikh Tousi à travers Mohammad ibn Khalid Tayalissi :
Il existe deux manières pour prouver la fiabilité des rapporteurs de ces hadiths jusqu’à Mohammad ibn Khalid Tayalissi : la première est dans la forme, c’est Mohammad ibn Khalid qui rapporte le hadith. Et de l’autre côté, ce hadith est rapporté de Mohammad ibn Khalid. La conformité du hadith rapporté par Mohammad ibn Khalid Tayalissi est évidente pour Sheikh Tousi. Et cela suffi pour confirmer l’authenticité de ce hadith. La deuxième approche apparait ainsi : apparemment ce hadith a été extrait du livre de Mohammad ibn Khalid Tayalissi. Sheikh Tousi déclare dans Fehrest que le livre appartient à Mohammad ibn Khalid. Et que ce livre a été cité à travers Hossein ibn Oubeidoullah Gada’iri de Ahmad ibn Mohammad ibn Yaya Khatar qui le tient de son père qui à son tour tient de Mohammad ibn Ali ibn Ma’abou qui tient de lui Mohammad ibn Khalid Tayalissi »[37] toutes ce personnes font partie des grandes figures et des hommes imamites intègres. Donc la source de Sheikh Tousi aboutit à son livre et demeure authentique. En même temps, nous pouvons analyser chacune de ces personnes.
Hossein ibn Oubeidoullah Gada’iri : c’est l’un des professeurs de Sheikh Tousi[38] et de Najashi.[39] Nous déjà dit que les professeurs et les maîtres de Najashi selon l’unanimité étaient des gens dignes de confiance et qu’on n’avait et qu’il n’y avait pas de discussion à ce sujet. En effet, l’Ayatollah dit : « il est le professeur de Najashi et tous les professeurs de Najashi sont des hommes dignes de confiance[40]
Ahmad ibn Mohammad ibn Yaya : nous pouvons nous fonder sur des indices suivants pour confirmer la crédibilité de cette personne :
Premièrement : il faut partie des enseignants de Sheikh Tousi et Sheikh Sadouq rapporte de lui plusieurs hadiths. Après son nom, on écrit des expressions : « Qu’il soit agréé par Dieu » cela nous prouve qu’il était un homme digne de confiance.
Deuxièmement : il est l’un des professeurs de qui il a obtenu la permission de rapporter des hadiths et beaucoup de savants de la science du Rijal estiment tous les enseignants a qui on a donné la permission de rapporter des hadiths sont des hommes fiables. En effet, Mohaqik Khani dit à ce sujet : les maîtres qui ont eu la permission de rapporter des hadiths jouissent d’un très grand degré de confiance auprès des autres. »[41] Il écrit : « On ne doit avoir aucun doute par rapport aux maîtres qui ont la permission de rapporter les hadiths »[42]
Troisièmement : plusieurs savants confirment l’authenticité des hadiths qu’ils rapportent et ils jugent que s’est un homme crédible. Parmi ces savants, nous avons : Allamah Majelisi écrit : « Ahmad ibn Mohammad Khatar est un maître à qui on donné la permission de rapporter des hadiths et beaucoup de savants jugent que ses hadiths sont authentiques ; Sheikh rapporte de lui le hadith par l’intermédiaire de Gada’iri et d’ibn Abou Jouhaid ».[43]
De même Allamah Hilli confirme l’authenticité du hadith dans le livre Khoulasat ul Ahwal, qui va de Sheikh Sadouq, Abdou Rahman ibn Abou Najran et Abdoullah ibn Abou Ya’four. Pourtant dans toutes les deux chaînes de transmission, on remarque la présence d’Ahmad ibn Mohammad Yaya Khatar. Cela montre qu’il est un homme digne de confiance et que Allamah Hilli le soutient.[44] Avec toutes ces explications, il n’y a plus de doute sur la fiabilité de cette personne.
Mohammad ibn Yaya Khatar :
Il est le professeur de Sheikh Koleiny et ce dernier rapporte beaucoup de hadiths à travers lui. Sheikh Najashi dit à son sujet : Mohammad ibn Yaya Abou Ja’far Khatar Qomi est le maître de nos compagnons à son époque. C’est un homme digne de confiance et il a laissé derrière lui beaucoup de hadiths. »[45]
Sheikh Tousi dit aussi : « Mohammad ibn Yaya Khatar est un homme chez qui Koleiny a rapporté beaucoup de hadiths, il est connu et il a beaucoup de hadiths à son actif ».[46]
Quatrièmement : Mohammad ibn Ali ibn Ma’abou :
Sheikh Najashi le décrit ainsi : « Mohammad ibn Ali ibn Ma’abou ibn Shari al Qomi, a le surnom d’Abou Ja’far, il est le maître des gens de Qom à son époque, un homme digne de confiance, un grand savant et intègre dans l’idéologie chiite. »[47]
b- La fiabilité de Mohammad ibn Tayalissi :
Pour prouver que Mohammad ibn Khalid Tayalissi était un homme digne de confiance, nous nous appuyons sur les éléments suivants :
1- Le hadith de Mohammad ibn Ma’abou, prit du livre de Mohammad ibn Khalid et qui montre qu’il est un homme digne de confiance.
2- La présence de Tayalissi dans la chaîne de transmission des gens dignes de confiance dans les livres des compagnons (Ousoul). Il fait partie des gens qui avaient les livres, les premiers manuscrits de hadiths. On peut également citer Seif ibn Oumeira et Mohammad ibn Ma’rouf. Mohammad ibn Ja’far Razaz qui est l’un des savants chiite cite de ces deux comme quoi cela vient de Mohammad ibn Khalid Tayalissi et cela est une preuve que Razaz avait confiance en Tayalissi. Parmi les autres premières sources de hadiths, on peut citer celui de Razi ibn Zoubeir et Abdoullah ibn Ja’far Khomeiri le cite à travers Mohammad ibn Khalid Tayalissi. Également Khoumeid ibn Zyad que Sheikh Tousi et Najashi considèrent comme un homme digne de confiance malgré le fait qu’il soit Wakifi, rapporte des hadiths de Mohammad ibn Khalid Tayalissi.
3- En plus de ce qui a déjà été dit, plusieurs hommes dignes de confiance ont rapporté de lui des hadiths et ils avaient confiance en lui. Nous avons par exemple sa’ ad ibn Abdoullah, Salma ibn Khétab qui confirment qu’il était un homme fiable. Le fils de Tayalissi (Abdoullah ibn Mohammad ibn Khalid), Ali ibn Ibrahim, Ali ibn Souleymane Zourari, Mohammad ibn Hassan Safar, Mohammad ibn Hossein (qui n’est rien d’autre que Mohammad ibn Hossein ibn Khétab) et Mouawiya ibn Hakim.[48]
4- Sheikh Tousi écrit à son sujet : « Mohamad ibn Khalid Tayalissi Alias Aba Abdallah est un homme chez qui Khoumeid tient la plus part de ses premiers manuscrits de hadiths ».[49] Il est clair que cette phrase traduit l’éloge à son égard et montre le strict minimum de son honnêteté et son intégrité. C’est l’argument le plus pertinent de la crédibilité de Mohammad ibn Khalid Tayalissi. On ne voit aucun reproche même de la part de Gada’iri qui s’emploie souvent à remettre en question (en se trompant) la crédibilité de la plus part des rapporteurs honnêtes et intègres. À partir de là, il ne reste plus rien à dire de la crédibilité de Mohammad ibn Khalid Tayalissi. Donc il est évident que la chaîne par laquelle la Ziarat ul Achoura a été rapportée passant par Mohammad ibn Khalid Tayalissi est authentique.
Nous avons étudié jusqu’ici deux chaînes de transmission de Sheikh Tousi à propos de la ziarat ul Achoura. Nous sommes parvenus à la conclusion selon laquelle la première chaîne de transmission de Sheikh est bien authentique et il n’y a pas lieu d’avoir des doutes sur la fiabilité et la crédibilité d’Al Kama ibn Mohammad Khazrami. Quant à la deuxième chaîne de transmission, en plus de Mohammad ibn Khalid Tayalissi, tous les autres intervenants et acteurs sont des hommes dignes de confiance et on peut dire que Tayalissi également fait partie des gens de la part de qui on peut admettre des hadiths. Car les grands maîtres ont cité des hadiths venant de lui.[50]
Par rapport à tous ce qui a été dit jusqu’ici, il ressort que Sheikh Tousi mentionne deux chaînes de transmission. Et ces deux chaînes de transmission présentent à chaque niveau plus de deux personnes :
1er niveau : Al Kama ibn Mohammad ibn Mohammad Khazrami et Safwan ibn Miram Joumal.
2ème niveau : Seif ibn Oumeira et Sali ibn Oukbat.
3ème niveau : Mohammad ibn Ismail ibn Bazih et Mohammad ibn Khalid Tayalissi.
Même si la fiabilité d’Al Kama au premier niveau n’est pas confirmé, la présence de Safwan dans ce niveau confirme l’authenticité de la chaîne de transmission de hadith ; quant au deuxième niveau, si la crédibilité de Sali ibn Oukbat est contestée, la présence ibn Oumeira comble le déficit. De même, au troisième niveau, si on suppose que Mohammad ibn Khalid est un homme inconnu, la présence de Mohammad ibn Ismail ibn Bazih renforce l’authenticité de la chaîne de transmission du hadith et il n’y a aucun problème.[51]
LE TEXTE DE LA ZIARAT ACHOURA
Certains émettent des doutes au sujet du contenu de la Ziarat Achoura et trouvent qu’il y a des problèmes. Nous avons répondu aux objections formulées sur ce texte dans ce site à travers les questions suivantes :
1- Thème : Proférer les malédictions sur Bani Omeya, question 854 (site 28).
2- Thème : Proférer les malédictions sur les enfants de Yazid dans la Ziarat ul Achoura, question 8951 (site 10087).
REFERENCE :
[1]- Kamil al Ziarat, Ja’far ibn Mohammad ibn Kouliwé, page 325-328 les éditions Mortadhawiya, Najaf 1356
[2]- Kamil al Ziarat, page 37
[3]- Wasa’il ul shia, Horr Amili, vol 30, page 202
[4]- A propos des chaînes de transmission de Kamil al ziarat, un ouvrage d’ibn Kouliwé.
[5]- Sirat ul Nejad, Ayatollah Khoei, revue et corrigé par Tabrizi, page 457.
[6]- Mou’jam al rijal al Hadith, vol 1, page 50.
[7]- Al Tahzib, Sheikh Tousi, vol 6, page 48, Mou’jam al rijal, vol 2, page 186
[8]- Moustadrak al wasa’il, vol 3, page 251à 256, Mo’assassa Ahl-ul-bayt, Qom, 1ère édition, 1416
[9]- Mou’jam rijal al hadith, vol 15, page 207 ; Rijal Najashi, page 348, Fehrest Tousi, page 174 et 410
[10]- Mou’jam rijal al hadith, vol 17, page 283.
[11]- Mou’jam rijal al hadith, vol 11, page 156.
[12]- Mou’jam rijal al hadith, vol 14, page 156 à 158 ; Farhang Kawsar, numéro 72, étude la Ziarat Achoura.
[13]- Misbah ul Moutahajjout, Sheikh Tousi, page 772, Mo’assassa fiqh shia Beyrouth, 1411 hégire lunaire.
[14]- Fehrest de Sheikh Tousi, vol 140, numéro 594.
[15]- Mou’jam rijal al hadith, vol 15, page 250.
[16]- Rijal Najashi, page 383
[17]- Rijal Najashi, page 260, rijal ibn Daoud, page 237 et Kholassat Hilli, page 100
[18]- Rijal Najashi, page 16 ; Fehrest Tousi, page 12.
[19]- Kholassat ul Hilli, page 5.
[20]- Mohammad ibn Ismail ibn Bazih, Abou Ja’far Molla Mansour ; Il est né de la famille de Hamza ibn Bazih et c’était un homme pieux appartenant à la tribu des gens digne de confiance. Il a de nombreux actes à son actif…
[21]- Rijal Najashi, page 230 à 232
[22]- Rijal Najashi, Sheikh Tousi, page 364.
[23]- Rijal Sheikh Tousi, chapitre As’ahbul imam Sadiq, page 138.
[24]- Rijal Najashi, page 200
[25]- Car selon Sheikh Tousi, dans Fehrest et Najashi dans son rijal, les rapporteurs de hadiths doivent être imamite et s’ils ne pas chiites, il faut le mentionner ; donc tout rapporteur de hadiths ces eux hommes savants mentionnent est une preuve qu’il est chiite et que ses propos sont de source fiable et qu’il fait l’objet d’éloge. Sayyed Barul Ouloum, Fawahidou rijali, vol 4, page 111et 116
[26]- ibn Gada’iri, vol 21, page 69
[27]- Al Kholassat, page 230.
[28]- Mou’jam rijal al hadith, Sayyed Khoei, vol 10, page 85 et 86.
[29]- Seif ibn Oumeira, est un homme digne de confiance, il est koufite. Al Fehrest, Sheikh Tousi, page 140 ; Rijal Najashi, page 189.
[30]- Rijal Tousi, page 140 et 262.
[31]- Rijal Tousi, page 262.
[32]- il dit : Al Kama ibn Mohammad Khazrami Koufi est un homme dont on tient la source du hadith…Tara’if ul Maqal, Sayyed Ali Bouroujedi, vol 1, page 527
[33]- Misbah ul Moutahajjout, page 777, 781.
[34]- Rijal Kashi, page 416 et 417.
[35]- Misbah ul Moutahajjout, page 777
[36]- rijal Najashi, page 198.
[37]- Fehrest Tousi, page 421 numéro 649.
[38]- le regretté Sheikh Tousi dit aussi : « Hossein ibn Oubeidoullah Gada’iri alias Aba Abdoullah est un nom qu’il entendait beaucoup, expert en rijal… » Al Fehrest, rijal Tousi, Sheikh Tousi, page 425
[39]- Rijal Najashi, page 69.
[40]- Mou’jam rijal al hadith, Sayyed Khoei, vol 7, page 23.
[41]- Mashakih ul Héjaza fi Ahla Tabakat, Miraj ul Ahl-ul Kamal, page 44.
[42]- Miraj ul Ahl-ul Kamal, page 88 ; Fawahidou rijaliya, page 44, ha’irul rijal Hakani, Shahid Sani, page 192 et 193, Mohammad Baqir Hosseini Mirdamal, page 261.
[43]- Al wajiza fi ilmi rijal, page 154.
[44]- Pour en savoir plus, lire rehayat ul fi ilmi deraya de Shahid Sani, page 371 ; Mirdamal Mohammad Baqir Al Hosseini Oustou Abadi, page 171 à 172, al Baha’il Amili, page 276.
[45]- Rijal ul Najashi, page 353.
[46]- Rijal Tousi, page 439.
[47]- Rijal ul Najashi, page 349.
[48]- Mou’jam rijal al hadith, vol 17, page 76.
[49]- Rijal Tousi, page 441.
[50]- Pour en savoir plus, consultez Azalkhashi, Mohammad Taqi Misbah Yazdi.
[51]- Lire la réponse sur la question concernant la Ziarat Achoura dans le site.