Please Wait
21860
- partage
Avant de dire quoique ce soit, il est nécessaire de rappeler que la sagesse transcendante (la philosophie de Mollâ Sadrâ) constituera la base de la réponse que nous essayerons d’y apporter. Or, nous allons répartir les explications en deux parties principales et en plusieurs parties secondaires. Dans la première partie, nous nous attarderons sur le thème de « l’existence de l’âme chez l’animal » et nous examinerons les points suivants :
1- Dans tous les débats philosophiques liés à l’âme, on mentionne l’âme animale comme l’un des cas évidents et manifestes de l’existence de l’âme. Quoique chacun de ces cas dispose de ses propres caractéristiques qui le distingue des autres.
2- L’animalité de l’animal, c’est en raison de l’existence de l’âme chez lui. Si nous supposons l’animal comme étant dépourvu de l’âme et de toute sorte de différence dans divises étapes, il n’y aurait, principalement, pas l’existence de l’animal.
3- On constate, concrètement, des traces et des effets de l’existence de l’âme chez certains animaux, comme l’abeille et l’araignée.
4- Les savants ont mentionné, du point de vue scientifique, certaines preuves et signes concernant l’existence de l’âme chez les animaux, entres autres, la connaissance présentielle de l’animal de sa nature, ou l’implication de la volonté dans les actes animaux, et la résurrection des animaux dans l’autre monde, qui témoignent, tous de l’existence de l’âme chez les animaux.
5- Il existe des preuves sur l’existence de l’âme chez l’animal, des preuves qui reposent diverses formes symboliques et immatérielles ainsi que sur la réalisation des actes divers et multiples de la part de l’animal.
Dans la deuxième partie, nous nous pencherons sur ‘ la différence entre l’âme animale et l’âme humaine », la différence qui s’explique par le fait que :
L’âme humaine et l’âme animale se différent du point de vue corporel. Les compositions matérielles du corps humain sont plus douces et plus complètes que celles de l’animal. En fait, ce sont les différences relatives à l’âme qui distinguent l’homme de l’animal. L’homme possède l’aptitude de parler et de transmettre et de véhiculer, via les lettres et les mots et les expressions, sa pensée aux autres. L’homme est impressionné par effets psychologiques dans lesquels, il se trouve. Il se réjouit, il sourit, il s’attriste, il pleure et … .
L’homme se distingue, également, de l’animal par son savoir-faire, son art et sa force créative et innovatrice. Là, il s’agit d’une différence de fond qui existe entre l’âme humaine et l’âme animale. L’âme humaine est rationnelle tandis que l’âme animale est imaginative. A cela s’ajoute, aussi, le fait que l’âme animale fait son possible et son effort pour satisfaire aux besoins corporels, tandis que l’âme humaine dispose d’une vaste étendue, du point de vue spéculatif et pratique, et peut parvenir aux plus hauts degrés possibles.
La question susmentionnée sert de base à la philosophie de Mollâ Sadra et la sagesse transcendante. Dans tous les débats portant sur l’âme, la résurrection, la science, la perception ou pour mieux dire « la connaissance », Mollâ Sadrâ et ses disciples ont fait, dans leurs ouvrages et écrits, des allusions et des explications sur ce sujet. Les thèmes se rapportant à « l’existence de l’âme chez l’animal » sont classifiés en deux parties principales et en cinq parties courtes. Plus tard, le présent texte se penche sur la différence entre l’âme animale et l’âme humaine.
A) Le principe de l’existence de l’âme chez l’animal.
1- En général, dans les débats liés à l’âme, lorsqu’on veut présenter une définition, l’âme végétale, l’âme animale et l’âme humaine sont évoqués et abordes comme des cas de son existence. Bien que chacun de ces cas ait ses propres particularités qui le distinguent des autres, cependant, ils disposent, tous, d’une vérité et d’une nature unique et commune. L’âme est un être spirituel et non matériel dont tous les éléments aussi sont immatériels, que ce soit l’âme rationnelle dont les éléments aussi sont rationnels, que ce soit l’âme animale dont les éléments sont symboliques[1] (que se soit l’âme végétale dont les éléments sont de la même essence qu’elle-même.)
2- L’octroi de l’âme animale constitue l’une des étapes de la création monde matériel.
Mollâ Sadrâ comptent parmi ceux qui croient en diverses étapes de la création des êtres matériels, de l’étape la plus simple jusqu’à l’étape la plus complète et la plus parfaite de la création.
Dans certaines de ces étapes, la compostions matérielle ne sont pas, à elles seules, suffisantes et efficace. Donc, pour créer un être, il fallait, y ajouter, dans l’étape suivante, une force non matérielle, pour la compléter. [2]la création de l’animal fait partie de l’une de ces étapes. La force qui se joint, dans cette étape, à la composition matérielle et donne naissance à l’animal, s’appelle « l’âme animale ». Donc, l’animal possède, non seulement, l’âme, mais aussi, l’animal n’existerait, s’il n’y avait pas l’âme animale. L’ajout de l’âme aux compositions et aux éléments matériels de l’animal constitue l’une des nécessités du système du monde matériel.[3] la même loi qui s’applique à l’homme et à la plante. « la force non matérielle » ou « l’âme » est le point de séparation et de différentiation des êtres matériels les uns des autres. Dans certains d’entre aux, comme les êtres inanimés, l’absence de cette force constitue leur identité et dans les autres, ce sont l’existence de cette force qui constitue leur identité. Partant de là, c’est la différence au niveau de degré de l’âme des êtres vivants qui les différencient les uns des autres. L’âme végétale a un degré le plus bas, l’âme humaine a un degré le plus élevé et l’âme animale a un degré moyen.
3- Les manifestations apparentes de l’âme chez l’animal.
Les actes qu’on constate chez certains animaux, tels que l’abeille qui construit sa maison « la cruche » en forme hexagonale, l’araignée qui tisse sa toile, la perroquet et le signe qui imitent l’homme, le cheval qui se caractérise par son intuition, le lion par son sens de supériorité, le chien par sa fidélité, le corbeau par sa ruse, sont, selon Mollâ Sadrâ, de l’existence d’une intelligence partielle ( issue de l’âme), chez l’animal, dont le degré de certains d’entre eux est proche de celui de l’homme.[4]
4- Les preuves et signes scientifiques de l’existence de l’âme chez l’animal.
Les animaux possèdent une âme imaginative qui est immatérielle, tout comme, d’ailleurs, l’âme imaginative humaine. 5[5] L’âme animale est immatérielle, qui se situe entre le monde sensitif et le monde rationnel. Son dernier degré, est celui de l’imagination et de l’illusion. En effet, son âme est imaginative. C’est en raison de son immatérialité qu’elle est capable de prendre conscience de lui-même, à travers sa puissance intérieure et ésotérique. 6 [6] Ce, alors qu’aucun objet matériel ne dispose pas d’une telle capacité.
Le défunt Mollâ Sadrâ estime que toutes les œuvres se font avec une volonté dans l’univers, même s’il s’agit des êtres inanimés et des plantes. Cependant, en ce qui concerne l’homme et l’animal, l’acte, depuis son départ jusqu’à l’étape de la volonté et sa réalisation, se fait par l’âme. C’est pour cette raison que les actes, faits, par l’animal et l’homme, sont multiples, tandis qu’il y a une même et unique méthode chez les êtres inanimés et les végétations. 7 [7] Le départ des actes animaux, c’est l’imagination et l’illusion, tandis qu’avec la raison pratique que les actes commencent chez l’homme. 8[8] L’imagination, l’illusion, la raison, et la volonté sont, toutes, les tractes et les manifestations de l’âme, ce qui distingue les êtres détenteurs de l’âme des objets qui sont dépourvus. Outre les effets et les traces liées au monde d’ici-bas de l’âme, on peut parler de la résurrection, du retour et du rassemblement du corps et de l’esprit dans chaque être possédant l’âme. Pour cette raison, tous ceux qui se sont livrés à un débat autour de la résurrection, ils en ont consacré une partie à la résurrection de l’âme animale ainsi qu’aux conditions et aux détails de son retour.
5- L’animal possède, certainement, « l’âme » et un aspect de l’existence non matérielle, car il dispose de la force imaginative qui comprend les formes et les fantômes. Ces formes ne peut être l’objet d’une indication sensuelle ; elles n’existent, donc, pas dans ce monde « elles ne sont pas matérielles). En conséquence, ces formes ne sont pas corporelles ; car chaque corps a un état matériel et il en est ainsi pour tout ce qui y est rattaché. En tout, cas, les formes et les fantômes reposant sur la force imaginative n’en sont pas ainsi. Or, la force imaginative aussi n’a pas une situation matérielle et elle n’est pas corporelle. [9]
De plus, la variété et la multiplication des traces et des actes animaux, sont, non seulement, un signe de l’existence de l’âme chez l’animal, mais aussi, une preuve raisonnable qui vient à l’appui de cette affirmation ; car l’effet, issu d’une substance et de la pure nature, est, en constance, répétitive et basée sur une méthode unique , mais lorsque cette particularité se transforme en une situation où on ne peut pas trouver même deux exemples identiques et que à chaque fois, un acte différent se réalise, en fonction de la nécessité des conditions extérieures et intérieures du sujet, la raison implique qu’il y ait l’intervention d’une chose hors du matériel et du corps, autrement dit, une chose immatérielle.[10]
Du point de vue philosophique, la création du monde matériel se fait par étape et dans chaque étape la composition, la complexité et les aptitudes se différent. Or, quoique chaque substance de l’animal possède une composition plus tempérée que la substance végétale, ce qui la rend convenable pour recevoir l’âme animale. Mais, cette même substance doit parvenir à un degré, totalement, proche de la modération pour pouvoir recevoir l’âme humaine et donner ainsi naissance à l’homme, une créature qui doit, selon la Providence, assujettir à ses services les autres êtres vivants 11[11] et constituer l’objectif et la fin de la Création. 12[12] Du point de vue logique et philosophique, l’homme est de la même essence que de l’animal et il est considéré comme une sorte d’animal ; mais ce qui le distingue des autres animaux est tellement profond que si tous les animaux sont placés dans une partie de la balance et l’homme, tout seul, dans l’autre, le poids sera en faveur de l’homme. L’homme parle. 13[13] et i l véhicule, à travers les lettres et les mots, sa pensée à ses semblables. Ce, alors que l’aptitude de certains animaux comme le perroquet à employer des mots se limite, uniquement, à l’imitation et sans aucune réflexion intérieure. Ou ce qu’on constate chez des animaux comme l’abeille, les fourmis et …, montre qu’ils transmettent, via certaines voix ou signes, leurs messages les uns aux autres, mais dans le cadre d’une méthode constante et monotone, tout au long de leur vie. Ce, alors que l’homme dispose d’une énorme aptitude à parler, et chaque homme a sa propre méthode pour exprimer et transmettre les concepts. Les réactions psychiques de l’homme face à l’environnement qui se produisent, sous la forme de certains états, dans le corps ou l’âme de l’homme. Il s’étonne, il se réjouit et s’attriste face aux faits agréables et désagréables, il a la crainte14[14] le passé, le présent et l’avenir par rapport à ses actes, il prend des décisions, et fait des programmations. Tout cela est unique dans son genre. Le fait que les fourmis aussi collectent la provision peut être considéré comme une sorte de clairvoyance, mais, là aussi, il s’agit d’un fait qui se fait avec la même méthode et dans un temps particulier, ce qui a, plutôt, un aspect instinctif et obligatoire et ne se fait pas avec la prise de conscience et le libre arbitre. Il faut, même dire que ces états passifs de l’homme, le rire, les larmes et… sont, tout à fait, volontaires et ils sont contrôlables, dans diverses circonstances en fonction des intérêts.
Le savoir-faire, l’art, l’industrie et la créativité qui se réalisent par l’homme, tout au long de sa vie et qui considérés par Mollâ Sadrâ comme des industries pratiques étranges 15[15], ont changé le visage du monde. L’homme a fait changer, par son intervention, le visage du monde, ce qui n’est, nullement, constaté dans le monde des animaux. C’est la force imaginative qui définit le départ et la destination du parcours de la vie et de l’existence de l’animal. Ses calculs imaginatifs et illusoires aussi se réalisent autour de l’axe de l’intérêt personnel et de la survie. L’animal se protège contre les fléaux et les dangers, s’efforce d’assurer ses besoins en eau et aliments, satisfait son instinct sexuel et se défend pour survire. 16 [16] Pour cette raison que l’âme animale est appelé « l’âme imaginative »,[17] dont le degré ultime est le point de départ de la nature innée humaine.
L’animal ne peut aller que jusqu’où l’homme commence son parcours. La fin du degré imaginatif de l’âme et le commencement de son aspect rationnel, constitue le premier pas dans le monde humain dont il n’y pas une milite pour le dernier degré. C’est avec la raison que l’homme devient l’homme et les hommes qui ne s’en sont pas servis, sont restés au niveau de l’animalité.[18]
Au moyen de l’aspect spéculatif de la raison, l’homme parvient à comprendre les concepts, totalement, immatériels et peut découvrir et déchiffrer les inconnus.[19] Il reçoit le sens de ce qu’il se sent du monde extérieur, il renforce la force créative de son esprit, et les en servent pour apporter des arguments, des preuves et poser des interrogations pour entrer dans le monde de la pensée, de la philosophie et de la science.[20] Si l’homme continue ses efforts en ce sens, il élargit de jour en jour l’horizon de sa vision et de sa connaissance, pour se promouvoir du rang de l’homme, composé d’un mélange du corps et de l’âme et des nécessités corporelles et des forces spirituelles rationnelles et non rationnelles, au rang de la rationalité absolue et de l’alliance avec l’intelligence active, où le terrain lui est aplani pour avoir accès à toutes les connaissances du monde.[21]
Sur le plan pratique, c’est l’intelligence pratique [22] qui est à l’origine de tous les mouvements de l’homme, une intelligence qui permet à l’homme d’acquérir la connaissance et de choisir ses approches et solutions grâce à la connaissance qu’il a acquise par l’intelligence spéculative. Dans sa dimension matérielle et spirituelle, l’intelligence spéculative et pratique de l’homme dispose d’énormes et extraordinaires capacités. C’est l’homme qui a réussi à accéder à une connaissance indescriptible des phénomènes, avec ses capacités rationnelles, une connaissance qui a changé le visage du monde dont aucun endroit n’est pas ou ne sera pas loin d’accès de l’homme. Il ceux parmi les hommes qui sont arrivés avec le mysticisme à une connaissance profonde et ésotérique du monde et dans leur parcours vers le rapprochement de Dieu, ils ont franchi le monde angélique et céleste pour avoir accès au dernier imaginale pour l’homme. Le point intéressant, c’est qu’aucun de ces deux itinéraires, presque illimités, c'est-à-dire le fait d’accéder au degré ultime de la connaissance du monde apparent et ésotérique, n’est en conflit avec l’autre, au contraire, l’examen de ces phénomènes, pour ceux qui ne sont rebelles et incroyants, est un moyen de connaitre la profondeur de l’univers ainsi que la grandeur de son Créateur. Quiconque qui s’est conduit sur le chemin du mysticisme, approfondit, avec chaque qu’il effectue, sa connaissance des phénomènes du monde et comprend ainsi davantage la grandeur de son Créateur. Si vous souhaitez mener des études supplémentaires à cet sujet, référez-vous à
1- Mohamad Sharif Nezam al-Din, Anvarieh, traduit par Sohravardi, Editions Amir Kabir, 1979.
Thème : La différence entre l’âme humaine et l’âme animale, pp. 129-148.
2- Mohammad Taghi, Jaafair, Le commentaire, la critique et l’analyse de Masnavi, Téhéran, Editions Eslami, 1984
Thème : L’âme animale et la raison, t. 10, PP.563-612.
3- Sadr-ol Mota’heline, Al-Hekmat Mota’liat Asfar al-Arba’at, Beyrouth, 1410 de l’hégire lunaire.
Thème : Les raisons portant sur l’immatérialité de l’âme, t. 8, p. 42-43
4- Idem.
Thème : La différence entre l’homme et l’animal.
5- Ebrahim, Amini, l’auto-édification ou la purification de l’âme, Qom, Editions Shafagh, 1988.
Thème : l’âme humaine et l’âme animale, p.12-15
6- Ali, Allah Vardikhani, l’origine et la résurrection, ( la préexistence et la post-existence), Editions Astane Ghodse Razavi, deuxième édition, 1997.
Thème : La différence entre l’âme raisonnable et l’âme animale, p. 283-285
7- Le martyr Motahari, Les articles philosophiques, Publications Sadra, première édition, automne 1994. Thème : La différence entre l’être animé et inanimé, en ce qui concerne les débats liés à l’âme humaine et à l’âme animale, l’article portant sur l’authenticité de l’âme, p. 20-25.
8- Le martyr Motahari, Une introduction sur la vision du monde islamique, Editions Sadra, Qom. Thème : l’homme et l’animal, tiré d’un article portant sur le même sujet.
[1] CF: Mollâ Sadrâ; traduction de l’Essai Al-Hashr, p. 32
[2] La force non matérielle, c’est à dire un agent qui n’est pas du genre de la substance.
[3] CF: Mollâ Sadrâ, Shavahed al-Roboubiyat, p. 187 ; et Al-Mabda’a et Al-Ma’ad, p. 338.
[4] Mollâ Sadrâ, Shavahed al-Roboubiyat, p. 237.
[5] Idem, p. 213.
[6] Idem, et Mesbah Yazdi, Sharhe Asfar, t. 8, deuxième partie, p. 79.
[7] Mollâ Sadrâ, Shavahed al-Roboubiyat, p.189.
[8] Mollâ Sadrâ, Al-Mabda’a et Al-Ma’ad, p.340.
[9] Mollâ Sadrâ, Shavahed al-Roboubiyat, p.197.
[10] Mosleh, Javad, Elm al-Nafs, t. 1, p. 4-5.
[11] Mollâ Sadrâ, Al-Mabda’a et Al-Ma’ad, p.365.
[12] Mollâ Sadrâ, Shavahed al-Roboubiyat, p, 245.
[13] Mollâ Sadrâ, Al-Mabda’a et Al-Ma’ad, p. 366. Khajavi, Mohammad, Traduction de Asfar Arba’a, pp.6-75.
[14] Al-Mabda’a et Al-Ma’ad, p. 367 et la , Traduction de Asfar Arba’a, p. 77.
[15] Khajavi, Mohammad, Traduction de Asfar Arba’a, p. 77.
[16] Mollâ Sadrâ, Al-Mabda’a et Al-Ma’ad, p.p 42-340 et Shavahed al-Roboubiyat, pp. à-189.
[17] Mollâ Sadrâ, Shavahed al-Roboubiyat, p.213.
[18] Idem, p. 203.
[19] Idem, p. 20.
[20] Le martyr Motahari, Sharhe Manzoumeh, t.1, pp. 3-122.
[21] Mollâ Sadrâ, Shavahed al-Roboubiyat, p.245.
[22] Mollâ Sadrâ, Al-Mabda’a et Al-Ma’ad, p.340.