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La source de la peine d’exécution et toutes les autres condamnations découlent du coran et des hadiths et on ne peut les supprimer totalement. Toutefois, au cas où sur la loi di talion le tuteur de la victime ou alors au cas où le gouvernement islamique juge utile, on peut appliquer une autre peine beaucoup plus modérée. Mais cela ne signifie en aucun cas que la peine capitale est quelque chose d’inhumaine et que cela doit aboutir à sa suppression.
On peut analyser cette question de plusieurs manières :
1 – Est-ce que la peine de l’exécution et toutes les autres condamnations définies par la législation islamique sont violentes et ne concordent pas avec la dignité et les droits humains fondamentaux ?
2 – Est-ce que l’application de ce genre de peine est imposée par la législation islamique ?
3 – Peut-on aller dan le sens ou dans les pays musulmans nous ne vivons pas d’exécution ?
Nous passons actuellement au développement des questions posées :
Tout d’abord nous devons savoir que la religion islamique tout comme les autres religions accorde beaucoup de respect à la vie humaine. Si bien que tuer quelqu’un sans aucune raison est considéré comme un génocide contre toute l’humanité[1] et cela s’assimile à un grand péché et un sacrilège qui entraine le châtiment éternel en enfer.[2]
L’islam accorde tellement de l’importance à la vie humaine que même le suicide ou l’avortement ne sont pas acceptables.[3]
Malgré cela, si nous constatons que cette religion divine a prévu des cas de châtiment d’exécution pour certaines personnes, nous devons être certains que c’est nécessaire et important et qu’on ne saurait le simplifier. En passant en revue les textes islamiques, nous réalisons que la peine d’exécution est applicable dans trois cas fondamentaux dont nous allons présenter de manière brève le contenu :
A - : L’exécution par la suppression de la vie (la loi du talion) cela veut dire que si quelqu’un commet un meurtre volontairement, les tuteurs de la victime peuvent demander au juge d’appliquer la peine de mort comme sentence.[4] Une telle punition sur l’assassin parait tout à fait naturel, car si déjà il n’accorde aucun respect à la dignité et à la vie des autres, comment peut-il vouloir aux autres de lui accorder un tel privilège ? Certainement, la peine d’exécution sur l’assassin garantie une application convenable pour empêcher els crimes et les massacres et selon ce que dit le coran : «il y a en la peine d’exécution la vie pour ceux qui sont intelligents peut être prendrez vous des mesures »[5] (c’est-à-dire en appliquant cela vous empêcherez aux gens de commettre des crimes)
Dans l’interprétation du verset, l’imam Sadjad (as) dit : «la vie de différentes personnes est garantie avec l’application de la peine capitale »:
1 – La vie de celui qui était en situation d’être tué mais que la partie d’en face à cause de la peine capitale change d’avis et ne commet pas de meurtre.
2 – La vie de celui qui prend la décision de tuer quelqu’un mais change d’avis pour les mêmes raisons.
3 – La vie sociale des gens.[6]
Ainsi, l’application de la peine d’exécution est quelque chose incontestable mais au cas où les tuteurs de la victime décident d’accorder la grâce au meurtrier, celui-ci peut verset une rançon ou alors même sans verset la rançon il peut être libéré après avoir purgé une peine définie par l’Etat afin de respecter l’ordre public.[7]
Bien que les enseignements religieux islamiques aient donné le droit de solliciter l’exécution de la peine d’exécution au tuteur de la victime, l’islam leur recommande le pardon et la tolérance.[8]
B - : Répandre la perversité et les conflits sur terre
L’un des groupes des gens sur qui on peut appliquer la peine d’exécution ce sont des gens qui créent des conflits armés et des troubles dans la société. Dieu a prévu des châtiments sévères pour ces troubleurs parmi lesquels l’exécution, l’exile…[9] C’est l’Etat islamique qui doit choisir le genre de peine à appliquer afin qu’en prenant en considération les conditions la peine adéquate soit appliquée.[10]
Nous remarquons également concerne les personnes qui ne respectent pas la sécurité et la tranquillité des autres, des gens qui causent des troubles et des désordres dans la société ou alors selon ce que dit le coran les gens qui répandent la perversité sur terre. Donc l’Etat islamique peut décider d’appliquer la peine capitale sur eux ou alors d’appliquer des peines un peu plus modérées.
C – Certains crimes lourds contraires à la pudeur publique
Selon les enseignements religieux, dans les crimes pareils, il faut faire des efforts dans la limite du possible pour que le crime ne soit pas trop manifeste afin que le criminel puisse se repentir et revenir à Dieu puis s’arranger à se rectifier.[11] Et le tribunal islamique dans la mesure du possible avec l’éventualité d’une erreur empêche l’exécution des peines relatives à ce crime.[12] Mais si quelqu’un commet un crime et trouble gravement la chasteté publique malgré le fait qu’il soit marié et qu’il n’ait pas besoin d’une relation extraconjugale, et commette même ce crime devant des témoins il n’est plus possible de lui accorder la grâce et on doit exécuter la sentence divine sur lui. Mais avec les conditions particulièrement difficile établies par l’islam pour établir ce genre de crime, les pourcentages pouvant entrainer l’application de ce genre de peine est très réduit.
En regardant bien les cas cités ci haut, la partie de la question concernant le caractère obligatoire de la peine capitale et certaines autres punitions ressort sous cette forme :
Premièrement, les crimes qui aboutissent à l’exécution de ce genre de sentence sont très peu et il est particulièrement difficile de les prouver.
Deuxièmement, au cas où on établie ces crimes, bien d’alinéas interviennent pour qu’un puisse changer ces peines en d’autres peines. Mais si toutes les conditions sont réunies, la sentence divine doit être exécutée.
Quant à la dernière partie de la question, dans le droit et la jurisprudence islamique, l’annulation rime avec la suppression totale d’une voie au point qu’elle n’aura plus jamais aucune valeur. La suspension ne signifie pas annulation mais le fait de rétrograder provisoirement une loi pour une raison quelconque.
Etant donné que cette disposition islamique fait partie des premières dispositions immuables, parler de son annulation et de sa suppression totale n’est pas concordant avec la pensée d’un vrai musulman. Car c’est Dieu qui a instauré ce châtiment et nous ne pouvons pas prétendre d’autres châtiments dissuasifs pour remplacer les peines qui en apparence semblent violentes. Peut être il peut sembler comme si un jour on essayera de dire qu’il faut remplacer la prière par un autre acte d’adoration mieux que ça.
Peut être il peut vous venir à l’esprit qu’avec les progrès que l’homme a fait aujourd’hui, on peut présenter d’autres nouvelles méthodes ou alors qu’il ne faut plus mettre en application les lois instaurées il y a de cela 1400 ans.
La réponse est que nous ne pouvons certes pas renier le rôle du temps et du lieu dans la déduction des règles et des lois. Très certainement, les mutations et les changements de temps et de lieu font venir à jour les autres lois. Mais nous devons retenir que ces changements ne s’appliquent que sur les lois qui sont susceptibles d’être changées et non sur les lois et dispositions stables.[13]
Par exemple, si à une époque en suivant le coran nous étions tenus pour des préparations militaires face à l’ennemi de réunir des chevaux de race, aucun homme raisonnable n’aurait considéré cela comme juste à nos jours. On aurait plutôt cherché la puissance militaire dans d’autres accessoires tels que les tankers, les missiles et autres qui correspondent beaucoup avec l’époque actuelle. Mais est ce que l’exécution, la peine de mort…font précisément partie de ces adaptations ou non ? Cette question doit être développée par la jurisprudence et si les choses sont mieux expliquées dans ce cadre que les jugements, les dispositions islamiques et leurs règles sont universels on ne peut plus les changer et cela ne sera plus relatif au contexte ou au temps. Mais nous pensons que si nous considérons les sentences parmi les choses susceptibles d’être adaptées, nous ne pouvons ne plus le considérer comme une adaptation inefficace à cette époque. Nous en voulons pour preuve le fait que parmi tous les savants il n’y a pas l’unanimité au sujet de la nécessité du retour à ce principe. Beaucoup de juristes insistent sur la nécessité d’appliquer certaines peines lourdes afin de diminuer la criminalité. Car selon eux, les autres peines un peu plus modérées telles que l’emprisonnement, ou les restrictions ne sont pas assez suffisant pour dissuader certains criminels. C’est pour cette raison que nous remarquons l’application de la peine de mort dans beaucoup de pays y compris les pays non musulmans comme les Etats unis d’Amérique. C’est juste dans certains pas européens qui insistent sur la nécessité d’annuler la peine capitale quelles que soient les conditions.
Il y juste deux cas dans lesquels nous ne pouvons pas observer l’application de ces peines dans notre société :
a- Si la culture religieuse de la société fait de grands progrès au point où personne ne commet plus de crime ce qui fera en sorte que ce genre de châtiment sévère e soit plus appliqué et c’est à laquelle nos guides religieux aspirent dès le départ.
b- Il existe une autre situation dans laquelle certaines peines et sentences ne peuvent être appliquées c’est-à-dire si l’application de ces peines cause des problèmes externes ou internes insupportables. Dans ce cas, les leaders de la société peuvent en tenant compte de tous les aspects et en respectant les intérêts islamiques les plus importants, s’appuyer sur des règles secondaires et décréter d’autres jugements et suspendre provisoirement l’application de ces peines. Cela ne veut pas dire qu’il faut qu’ils annulent totalement la peine. Il est clair du moment où les empêchements d’exécution de la sentence et des peines sont écartés, ces règles comme par le passé restent en vigueur et gardent leurs forces. Certains jurisconsultes qui pensent qu’on ne peut pas exécuter certaines sentences à l’époque de l’occultation de l’imam font en fait allusion à la suspension de l’exécution de certaines et non leur annulation pure et simple.
Quant à ce qui concerne les tortures, il faut dire que selon la constitution de la république islamique d’Iran, toute forme de torture pour obtenir des aveux ou des informations est interdite.[14]
L’autre point qu’il faut retenir est qu’il ne faut pas seulement se fonder sur certaines protestations et critiques venant de la part de certains pays ou des organisations des droits de l’homme pour suspendre l’application des lois divines. Car la plupart des raisons sur lesquelles ils se fondent pour faire ces critiques ne correspondent pas avec les fondements de notre religion. Raison pour laquelle ils ne sont pas acceptables pour nous. Et en plus, ce n’est pas seulement notre pays qui est l’objet de ces reproches pour que dès que la première critique se présente, qu’on ait l’impression qu’il y a un danger et qu’on mette de côté l’application des préceptes divins. Mais comme vous le constatez, pour des raisons de lutte contre le terrorisme, chaque jour des dizaines de personnes sont tuées et des centaines d’autres emprisonnées dans différentes prisons et elles sont torturées. Et lorsqu’on compare avec le nombre de personnes qui dans les pays islamiques ont vu les lois divines appliquées sur eux, avec le nombre de personnes qui sont sacrifiées au nom de la lutte contre le terrorisme, c’est un chiffre absolument insignifiant. Et c’est précisément la politique de deux poids deux mesures. Nous devons être en alerte et être certains que même si nous suspendons de telles peines, nous ne serons pas à l’aise avec ces gens car ils trouveront d’autres prétextes pour parvenir à nous faire des reproches. Et cela rappelle le verset coranique suivant dans lequel Dieu dit : « les chrétiens et les juifs ne seront jamais d’accord avec les musulmans à moins qu’ils changent leur croyance et suivent leur religion.[15]
[1] - Sourate Ma’ida: 31.
[2] - Sourate Nisa’i: 93.
[3] - Sourate Nisa’i : 29; Sourate An’am: 151 et Sourate Israa : 31.
[4] - Sourate Ma’ida: 45.
[5] - Sourate Baqarah: 179.
[6] - Wasa il ul Shia, Mohammad ibn Hassan Horr Amili, vol 29, page 53, Hadith 35134.
[7] - Dans le code penal islamique, pour certains crimes entrainant des peines telles que l’exécution, le vol avec un plaignant en face il est prévu que même si le plaignant fait preuve de grace, on peut qu’à meme appliquer une petite sentence afin de respecter l’ordre public.
[8] - Sourate Israa: 33, ici on peut également consulter les hadiths de la page 119 du vol 29 du livre Wasa il ul shia.
[9] - Sourate Ma’ida: 33.
[10] Wasa il ul Shia, vol 28, page 308 hadith 34833.
[11] - Sourate Fourqane: 68 – 71 et aussi Wasa il ul Shia, vol 28, page 15 hadith 34100.
[12] - Wasa il ul Shia, vol 28, page 74 hadith 34179
[13] - Consultez les thèmes, les théories de la pensée modern question 900 site 988.
[14] - La constitution de la republique islamique d’Iran, article 38.
[15] - Sourate Baqarah: 120.