Selon les chiites il est indispensable de lire la Fatiha et une sourate ensuite dans les deux premières rakats des prières quotidiennes obligatoires[1]. Dont il ne suffit pas de lire un verset ou une partie d’une sourate. Il faut bien évidement éviter de choisir de lire une sourate qui renferme ‘’un verset de prosternation obligatoire’’. Les guides religieux disent à ce sujet : « La prière s’annule si on choisit sciemment de lire l’une des quatre sourates comportant le verset de prosternation obligatoire »[2]. Il n’y a aucun problème si on lit une invocation après la sourate Hamd, pourvu que cela ne soit considéré comme faisant partie de la prière (ne pas avoir l’intention de la compter dans la prière)[3]. Donc il y a problème si après la Fatiha on lit une invocation en le considérant comme une partie intégrale de la prière. Dans le même cadre, les guides religieux déclarent à propos du « Amine » que certains musulmans prononcent après la sourate Hamd : « C’est l’une des choses qui annule la prière si on dit ‘’Amine’’ après la lecture de sourate Hamd dans la prière, mais si c’est par erreur ou pas souci de dissimulation la prière ne s’annule pas. L’Ayatollah Khoei et Tabrizi déclarent : «  Dire ‘’amine’’ annule la prière si on ne le considère pas comme une invocation ou une expression ne faisant pas parie intégrante de la prière »[4]