1- On peut tirer la réponse à cette question à partir du saint coran. Dieu blâme au début les musulmans des premiers temps de l’islam : « Mohammad n’est qu’un messager. Bien de messagers sont passés avant lui. S’il venait à mourir ou à être tué reviendrez-vous sur vos pas ? »[1]
Dieu les menace dans un autre verset : « Croyants, quiconque parmi vous apostasie, Allah fera venir des hommes qu’Il aimera et qui L’aimeront, humbles envers les croyants, fiers et puissants envers les impies [obstinés] ; ils combattront [et travailleront] sur le chemin d’Allah et ne craindront le blâme de quiconque blâmerait. Telle est la grâce d’Allah, Il la donne à qui Il veut [ou, Il la donne à celui qui la veut sincèrement]. Allah est Munificent [et] Omniscient ».[2] A propos du commentaire de ce verset nous avons un hadith dans lequel le prophète dit : « Il s’agit du peuple de Salman Farisi ».[3]
Nous lisons également dans un autre verset : « Si vous refusez d’aller faire la guerre, Allah vous punira sévèrement et vous substituera avec un autre peuple. Il ne subira aucun préjudice et Allah est puissant par-dessus tout »[4] Certains exégètes déclarent dans le commentaire de ce verset qu’il s’agit des Iraniens dans l’expression un autre « peuple »[5] Cette mise en garde concerne les Iraniens aussi. C’est-à-dire s’ils n’entreprennent pas des actions héroïques, Allah assisterait sa religion en utilisant d’autres peuples.
  2 – En guise de réponse à la deuxième question, il faut dire : Oui ! un groupe de musulmans du Hijâz est chiite. Un certain nombre vit à Médine. Les localités de Qaif et Ihsâh sont d’autres villes où vivent les chiites du Hijâz.
Ce n’est pas nouveau de voir que les deux lieux saints de l’islam sont entre les mains des wahhabites. Bien des années avant la conquête de la Mecque et même avant l’islam ces villes étaient entre les mains des idolâtres qui s’adonnaient au culte des idoles dans la maison de Dieu. En fait, ce n’est par rapport à un lieu ou un temps qu’on déclarent qu’un courant idéologique est dans la vérité, encore moins par le nombre de ceux qui ont adhéré à ce courant.

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