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Il semble important d’évoquer un point avant de répondre à cette question : Bien que les lois et les dispositions islamiques reposent sur des avantages et des préjudices, la raison de l’homme est seule incapable de percevoir tous les avantages ou les préjudices des dispositions de la législation divine. Il faut se fier à la révélation divine et aux propos des infaillibles. Donc par rapport à la question « peut-on ne pas prier et se rattraper en assistant les besogneux et en construisant les mosquées… ? », il faut essayer de voir si dans le coran et la sunna figurent des arguments pour soutenir cette attitude ? Nous disons en guise de réponse : « Quand bien même on peut remplacer ou substituer certains actes obligatoires (comme l’expiation pour le jeûne. Le sujet au choix entre observer 60 jours de jeûne, nourrir 60 pauvres ou affranchir un esclave)[1]par d’autres, il ressort des hadiths que les prières obligatoires ne peuvent être substituées par autre chose. En plus d’autres actes ne sont acceptés que si la prière est validée au préalable. Ce hadith par exemple laisse comprendre : «d’autres seront acceptés si la prière l’est d’abord. Si la prière n’est pas approuvée d’autres actes seront également rejetés »[2]
Etant donné que nous ne disposons d’aucune preuve pour substituer la prière obligatoire par d’autres choses, nous ne pouvons nous investir dans certains actes sans justification auprès de Dieu. Celui qui souffre de plusieurs maladies et consulte le docteur (qui lui prescrit des médicaments pour chaque mal) ne peut pas substituer les médicaments d’une maladie (comme les remèdes pour le malade cardiaque) par l’autre (comme le remède du diabète)
On ne peut remplacer un acte fondamental come la prière par les autres actes surérogatoires et obligatoires. Certes on peut combler certaines prières surérogatoires (comme la prière de nuit) manquées avec l’aumône.[3]