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Ce verset du noble coran veut prouver l'Unicité des actes, ainsi que le rejet de l'indépendance du prophète vis-à-vis de Dieu, du point de vue de l'existence et d'autres domaines extentiels. Par conséquent, ce verset n'a, absolument, en contradiction avec les versets qui indiquent que Dieu est le Maître absolu et l'intercession ne se fait que par Sa volonté, et nous recommandent de nous référer aux Amis et Favotis de Dieu, dont le noble prophète ( que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants), car l'intercession et l'exucement des souhaits et la guéison d'un malade de la part du Prophète, se sont, comme tous ses autres actes, avec la volonté et l'ordre de Dieu.
En fait, le prophète (que le salut de Dieu soit sur lui et sur des descendants), ne se réclament pas une divinité, et c'est contrairement aux gens de l'église dans la religion chrétienne, qui accordent une divinité au vénéré Jésus Christ (béni soit-il) ou aux Ghaliéens (certains extrémistes qui considèrent le vénéré Imam Ali (premier Imam des Musulmans) comme Dieu.
Donc, nous devons nous référer aux Amis et Favoris de Dieu et leur afficher un grand respect, mais nous ne devons, jamais, leur donner un rang de la divinité, et les mettre dans le même rang que Dieu.
En outre, il nous incombe de tirer leçon de leur ligne de conduite et de les prendre comme un exemple pour parcourir, grâce à l'aide de Dieu, les étapes de notre perfection exitentielle sans laisser que l'orgueil nous emporte.
Le verset 8 de la sainte sourate " Les Dépouilles" et le verset 49 de la sainte sourate " Jonas" et des versets similaires, rejèttent l'indépendance du prophète ( que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants) vis-à-vis de Dieu. Lorsque que le prophère, première personne ( la plus importante) du monde ne peut être indépendant de Dieu, il est, tout à fait naturel que qu'il en est ainsi pour les autres hommes, et partant de là, des autres êtres vivants.
Ce verset est un commentaire apporté aux versets 64, 79 et 80 de la sainte sourate " la famille d'Amram" " O gens du Livre, venez-en à un dire qui soit commun entre nous et vous : que nous n'adorions que Dieu, sans rien Lui associer, et que parmi nous, nul n'en prenne d'autres pour seigneurs en dehors de Dieu" " Il ne conviendrait pas à un homme à qui Dieu donne le Livre et la sagesse et la dignité de prophète, de dire, ensuite, aux gens : " Soyez-moi des adorateurs en marge de Dieu " Mais : soyez de vrais dévôts du Seigneur, puisque vous enseignez le Livre et puisue vous étudiez"
Ici, le prophète, au lieu de se présenter comme un maître, un propriétaire, déteneur d'une prérogative absolue et indépendant de Dieu et au lieu de se réclamer la divinité, il se présente comme quelqu'un dont tout l'existence appartient à Dieu. Et c'est pour cette raison qu'on parle, comme un exemple, du bien et du mal, car l'objectif de l'homme, dans toutes ses activités, est de tirer le profit et de repousser le préjudice, ce alors que l'existence de tous les êtres vivants, dans toutes leurs dimentions n'appartient qu'à Dieu.
C'est le fondement et l'essence de l'Unicité des Actes et de l'Unicité attributive (Les perfections des êtres vivants sont un don de Dieu et la perfection absolue appartient à Lui, seul. C'est ainsi que l'homme doit considérer que son existence, ses perfections et sa force et sa personne appartiennent à Dieu et éviter ainsi de tout égocentrisme et si un avantage lui est accordé :
A) : Il ne doit pas être comme Qâroun (Coré) et se considérer comme quelqu'un qui sait tout et peut faire tout et dire : j'ai obtenu ces biens grâce à ma propre science[1] : Dans noble coran, nous lisons " Oui, Coré était du peuple de Moïse; puis il se rebella contre eux. Et, nous lui avions apporté des trésors dont les seuls clerfs pesaient lourd à toite une bande de gens pleins de force, quand son peuple lui dit : " N'exculte pas ! Dieu, vraiment, n'aime pas les excultants.
B) Il ne doit pas être comme des Coptes et accorder la divinité à Pharaon. " Ainsi chercha-t-il à étourdier son peuple, et ainsi lui obéirent-ils. C'étaient, vraiment, des gens pervers ! 2[2]
C) Il ne doit pas être ni comme Nemrod ni comme Pharaon pour se condidérer comme le détenteur de tout " C'est moi votre seigneur, le Très Haut". 3 [3]
D) Il ne doit pas penser que le bien ou l'avantage qui lui sont accordés, comme quelque chose qui vient, à la fois de la part de Dieu et d'une autre personne. Il ne doit, absolument, pas dire : " Avant tout chose Dieu, mais, ensuite, de telle personne a résolu mon problème", sion, il sera un associatinniste et non pas un monothéisme. Il faut remercier, dans tous les états et dans toutes les circonsatnces, Dieu pour nous avoir accordé cette puissance, cette force, et cette perfection comme un moyen nous permettant de résoudre nos problèmes.
Et c'est, exactement, la leçon que nous devons tirer de ces versets et prendre le noble prophète (que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descandants), pour parcourir et surmonter les étapes du progrès et de la perfection, tout en restant de plus en plus reconnaissants et humbles devant le Seigneur pour les bienfaits qu'Il nous a accordés. 4[4] Par conséquent, ces versets qui excluent le rang de la divinité ainis que son indépendance d'action vis-à-vis de Dieu ne sont en aucune contradiction avec les versets qui nous recommadant de nous y référe et nous y adresser, dans les adversités, pour lui demander ce que nous désirons, ce que nous avons besoin et pour lui demander de faire une intercession en notre faveur, c'est cela se fait, grâce à la volonte de Dieu et sur son Ordre, à tel point que régulièrement, on attribue les miracles du Jésus Christ ( béni soit-il), à lui-même, mais, on les soumet à " un Ordre" consisant à rejeter l'indépendance envers Dieu et la divinité de propète, point sur lequel se tromopent les gens " Et quand Dieu, dira : O Jésus, fils de Marie, rappelle-toi Mon bienfait sur toi et sur ta mère, quand, je te fortifiat de l'esprit de sainteté ! Au berceau tu parlais aux gens, puis comme homme ayant atteint l'âge mûr. Et quand, Je t'enseignai le Livre et la sagesse et la Thora et l'Êvangile ! Et quand, tu pétrissais de gaisse comme une figure d'oiseau! Puis, tu soufflais dedans, puis par Ma permission, elle devenait oiseau. Et tu guérissais par Ma permission, l'aveugle-né et le lépreux. Et quand J'empâchais de toi les enfants d'Israël, au momemt où tu leur apportais les preuves ! Puis, ceux d'entre eux qui ne croyaient pas, dirent : " Ceci, vraiment, n'est que magie manifeste". 5 [5]
Il faut, donc, veiller à ce que le rang du prophète et le bien qui nous provient de la part de lui, nous poussent à le considérer comme étant indépendant de Dieu, mais, au contraire, malgré la grande estime que nous avons pour le prophète, ayant un rang très élévé, nous devons le considérer comme inférieur à Dieu et c'est à Lui que nous devons adresser nos remerciments et être soumis.
Pour plus d'informations :
Javadi Amoli, Abdollah, les étapes de la morale dans le coran, édition " Isrâ" Qom.
Allameh Tabatabaï, Mohammad Hossein, les études et vérifications islamiques, Edition Hejrat, Qom, p. 269-277.
RF: Tafsir( Commentaire) Al-Mizan, et d'autres commentaires apportés aux versets 8 de la sourate 8, au verset 49 de la sourate 10 et aux versets 64, 79 et 80 de la sourate 3.