Aristote est un grand savant philosophe et physicien Grec né en 381 avant Jésus Christ à Stagire, une ville au nord de la Grèce. Son père Nicomaque, était un médecin au service du roi Amyntas de Macédoine. A 17 ans, il se rendit à Athènes pour les études et entra à l’académie de Platon, c’est-à-dire en 348 avant Jésus Christ. Il y demeura 20 ans jusqu’à la mort de Platon en 348 avant Jésus Christ. Il était l’un des illustres disciples de Platon. Après la mort de son maître, il quitta Athènes pour créer une branche de l’académie à Assos (actuel village turc de Berhamkale) aux environs de Troade. Il se lia d’amitié avec Hermias un tyran de Mysie dont il épousa la nièce plus tard. En 343 avant Jésus Christ, Philippe de Macédoine fit de lui précepteur et lui confia la responsabilité de l’éducation de son fils Alexandre le Grand qui n’avait que 13 ans. Il accepta de donner une éducation morale et intellectuelle à ce dernier. En acceptant cette responsabilité, Aristote va jouer un rôle capital dans l’histoire. Car quelques années seulement après, Alexandre le Grand accède au trône en 336 avant Jésus Christ et se lance  dans la conquête du monde. Aristote quittera alors la Macédoine pour revenir à Athènes. Il fonda un établissement d’enseignement – Lycée ou école péripatéticienne – dans le style de l’académie de son maitre Platon. C’était un établissement d’éducation équipé d’une bibliothèque et des enseignants qui donnaient régulièrement les cours. Les penseurs et les chercheurs ont mené des études et des recherches avancées dans cet institut. Aristote a aussi enseigné dans cet établissement où il a exposé la plupart de ses idées et ses théories. La grande partie des œuvres d’Aristote qui ont survécu résulte de la compilation des notes que prenaient ses disciples sur ses théories. Il avait l’habitude d’enseigner en marchant. Et cela a donné nom à sa philosophie : « la philosophie du mouvement ».

Alexandre le Grand mourut en 323 avant Jésus Christ et à cause de la mauvaise impression des athéniens sur les macédoniens, Aristote fut accusé d’être de mèche avec les initiatives de domination et de conquête de son disciple Alexandre sur qui selon eux, il exerçait une influence. A cause de cela, Aristote quitta Athènes pour se réfugier à Chalcis dans une propriété héritée de sa mère sur l’île d’Eubée où il mourut peut de temps après en 322 avant Jésus Christ de suite d’une maladie.

Aristote fait partie des grands philosophes que le monde ait connus, grâce à ses théories et ses pensées en ce qui concerne toutes les grandes questions philosophiques et intellectuelles. De la physique à la logique en passant par la morale, la politique, la tragédie et l’astrologie. Sa vision sur la métaphysique et la logique a dominé la pensée européenne et l’Eglise au moyen-âge. Ses idées ont servi de base pour la renaissance intellectuelle et culturelle en Europe.

Plus que tout autre philosophe grec, Aristote a contribué à la philosophie islamique. Certains philosophes musulmans comme Farabi (Averroès) et Abou Ali Sina (Avicenne) ont été beaucoup marqués par ses idées philosophiques. Leur appartenance à la ‘’philosophie du mouvement’’ vient de là et ils se sont beaucoup plus investis dans le commentaire et l’explication des œuvres d’Aristote

Ainsi, Aristote ne fait pas partie des prophètes envoyés par Dieu. C’est juste un philosophe de renom à qui ses étudiants ont donné le surnom de « prophète des philosophe ». Pour conclure, nous citons quelques maximes et citations du grand philosophe Aristote :

« L’amitié est une âme en deux corps » (Extrait de l’Ethique à Nicomaque)

« Le bonheur est à ceux qui se suffisent eux-mêmes »

« La quête du savoir est la meilleure provision pour le voyage vers la vieillesse ».[1]

« La misère du père est une révolution et un crime »

« Comprendre c’est faire des efforts »

« Le savoir est la meilleure provision pour la vieillesse »

« Le travail qui se solde par une rémunération consume et avilit l’esprit »

« La grandeur n’est pas dans la gloire. La grandeur est de savoir qu’on la mérité »

« L’espérance est le songe d’un homme éveillé»